Kinshasa : Le médicament à double usage doit être soumis a une prescription médicale avant d’être vendu (Pierrette bemba)

C’est devant les chevaliers de la plume, que le directeur des enquêtes douanières, Pierrette bemba a lancé un plaidoyer à la direction de la pharmacie enfin de veiller partout où sont implantés les officines que la vente de médicament à double usage soit interdit, sauf en cas de prescription du médecin.

Elle estime que la jeunesse congolaise, est exposée dans plusieurs violences, notamment à la consommation de la drogue, à l’exemple de tramadol et d’autres stupéfiants dangereux.

Mais en ce qui concerne le tramadol, c’est un produit conventionnel mais lorsqu’il est sur-dosé, il devient très dangereux.
D’où elle interpelle toutes les parties prenantes en charge dans domaine de la pharmacie de pouvoir éffectuer le contrôle, car il ya pas que « Soupu na Tolo, bombé » comme substances dangereuses, mais aussi certains médicaments conventionnels à double usage.

Il faut signaler que cette communication intervient à l’occasion des deux journées liées à la sensibilisation de la manipulation sécurisée des substances dangereuses, organisé par l’organe international de contrôle des stupéfiants en sigle (OISC) récemment à Sultani hôtel.

Selon l’inspecteur John Kabange qui a bénéficié de deux journées de formation, il a avant tout manifesté sa satisfaction particulièrement à l’outil de travail présenté par le formateur en lien commun avec le même outil que nous utilisons dans l’organisation mondiale de douanes et qui nous permet de donner les informations sur les saisies qui sont éffectuer dans les pays .
En second lieu, il a apprécié l’interpellation faite aux agents de l’État qui appliquent la dite loi au niveau des frontières. Ces agents doivent se sécuriser eux-mêmes lors de l’inspection des marchandises. Car il y a certains produits qui pourraient être dangereux au niveau de la manipulation. L’ agent de l’application de la loi qui procède à la fouille doit se munir de toutes les mesures des sécurités qu’il faut avant de pouvoir sécuriser les autres.

De son côté, Béni O. AMARI officier Technique Régional du programme mondial d’interdiction rapide des substances dangereuses, a salué les points focaux de la RD Congo qui ont participé dans cette formation et ont démontré leurs franches collaboration avec les autres pays pour empêcher le trafic des substances dangereuses à franchir dans nos frontières.

D’après le Directeur des enquêtes douanières Pierrette Bemba Mbombo l’éducation de la jeunesse est un élément fondamental pour lutter contre l’usage de la drogue. Or, chaque personne reçoit avant tout l’éducation dans sa famille, et l’école. Cependant, si l’éducation censée recevoir auprès de nos parents sont prohibés, les conséquences sont inévitablement notamment la délinquance, a-t-elle souligner.

Karl Ituku/Times.cd

You May Also Like

30 juin: les membres de « Bana Baobab Bomoko » ont marché à travers les rues de Kinshasa

RDC: Eliezer Ntambwe sauve la femme sur sa proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’ordre des sages-femmes

Ass.Nat: Le député Albert David Mukeba veut voir clair sur les recettes générées du test PCR (Covid-19)

Ass.Nat : tout savoir sur le passage du ministre de la Santé à la commission d’investigation sur l’importation et la vente de médicaments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *