controverse autour de deux arrêtés du ministère de Mines : une violation apparente des directives présidentielles

Le climat politique en République démocratique émocratique du Congo se tend alors que deux arrêtés récemment publiés par le ministère des Mines soulèvent des interrogations sur leur légalité. Selon des documents rendus publics, ces arrêtés, datés du 26 février, nomment un coordonnateur, son adjoint et des responsables à la Cellule Technique de Coordination et Planification Minière. Cependant, la numérotation de ces documents, portant le mois de janvier, semble contredire leur date effective de publication.

Cette situation a suscité des critiques, notamment en raison de la violation apparente d’un ordre présidentiel. Le chef de l’État avait explicitement interdit aux membres du gouvernement de prendre certaines mesures administratives en dehors des délais et procédures clairement définis. L’ironie de cette affaire réside dans le fait que des arrêtés en décalage avec les normes administratives semblent provenir directement d’une institution censée incarner la régularité des processus.

Le soupçon de falsification ou de manipulation documentaire s’ajoute aux doutes déjà exprimés sur l’intégrité du processus décisionnel au sein du gouvernement. Les acteurs politiques et les observateurs pointent une incohérence dans l’agenda de l’exécutif, qui aurait pris ces décisions alors même que l’État préconisait une mise en pause de certaines nominations et réorganisations.

Cette affaire pourrait avoir des répercussions sur la crédibilité du ministère des Mines, d’autant plus qu’elle survient dans un contexte où la gestion des ressources minières reste un sujet hautement stratégique et controversé pour l’économie nationale. Une enquête approfondie sur la régularité de ces actes administratifs semble désormais inévitable pour lever le voile sur ces anomalies.

Francis Luende

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