RDC: Henriette Wamu compte sur l’implication urgente de Félix Tshisekedi pour sauver l’Office national de pêche et aquaculture (ONPA)
L’Office national de pêche et aquaculture (ONPA) créé en juin 2023, dans le but d’appuyer les pêcheurs dans la production des poissons en République démocratique du Congo, est visiblement crispé, dépourvu des bureaux et moyens de fonctionnement, malgré toutes démarches entreprises par le comité de gestion, affirme le PCA Henriette Wamu.

Alors que le président, Félix Tshisekedi s’était exprimé dans un court meeting devant les pêcheurs de Kinkole en 2021 en ces termes « J’ai trouvé la clé pour résoudre les problèmes alimentaires des congolais », deux ans après sa mise en place donc juin 2023, l’Office national du pêche et aquaculture (ONPA) reste au point mort.
Cette structure censée promouvoir la pêche et l’aquaculture en République démocratique du Congo est à l’arrêt complet, faute de moyens.
« L’ONPA est au point mort », déclare sans détour Wamu Henriette, président du conseil d’administration. Le constat est alarmant : l’Office ne dispose ni de bureaux officiels, ni des moyens nécessaires pour assurer son fonctionnement quotidien.
Dans une situation pour le moins insolite, le conseil d’administration les agents et cadres de l’ONPA sont contraints de travailler… à l’extérieur. « Nous travaillons sous les arbres », s’indigne le PCA, dénonçant l’indifférence des autorités congolaises face à la détresse de cette jeune institution si importante.
Depuis sa création, plusieurs démarches ont été entreprises auprès du ministère du Budget pour obtenir un financement. Mais jusque-là, ces sollicitations n’ont rencontré que silence ou renvois interminables.
Selon Mme Wamu, le dossier de financement est bloqué sans explication officielle. Une situation qu’elle juge incompréhensible, d’autant plus que l’ONPA répond à un besoin crucial dans un pays aux vastes ressources halieutiques encore largement sous-exploitées.
La mise en place de cet établissement public visait à structurer le secteur de la pêche artisanale, industrielle et de l’aquaculture, tout en favorisant la sécurité alimentaire et la création d’emplois. Mais sans appui financier, cette ambition reste lettre morte.
Alors que les attentes sont grandes dans les milieux de la pêche, l’ONPA risque de sombrer dans l’oubli, comme tant d’autres projets publics non accompagnés. Pour ses responsables, l’urgence est claire : l’État doit débloquer les fonds nécessaires, avant que l’Office ne devienne un échec de plus dans la gestion des ressources nationales.
Des voix s’élèvent pour dénoncer cette pratique qui consiste à freiner les initiatives du chef de l’État, seule de réduire sensiblement les importations en ce qui concerne les poissons.
Différentes sources parlent des Indo-pakistanais qui travaillent en connivence avec certaines autorités de la place afin de clouer la RDC dans les importations à vis.
D’après le PCA Henriette Wamu, l’ONPA continue de compter sur le président de la République, Félix Tshisekedi », espérant qu’une solution urgente sera trouvée.
Times.cd