Littérature :quand les mots deviennent des ponts vers l’inclusion, Ketsia Mavinga, une femme vivant avec handicap qui s’est met au dessus du plafond
Le dossier de Ketsia Mavinga, une femme littéraire qui essaye de briser le plafond de glace et elle a créé une résilience contre la discrimination portée aux personnes vivant avec handicap. Et appelle une inclusion.
Elle trouve refuge à l’imaginaire à travers la littérature dans un monde plein de merveilles .
La quatrième édition du Festival international du Livre Gabonais et des Arts, Filiga, a été tenu à Libreville, capitale de la République du Gabon, entre 3 jours, soit dit, du 29 au 31 mai, auxquels plus de 17 pays africains ont pris part dont la République Démocratique du Congo, avec une thématique évocatrice » l’intelligence Culturelle à l’ère de la transformation digitale ». Au cours de cette édition plusieurs tables rondes ont été organisées dont « vivre mieux ensemble », dans laquelle Ketsia Mavinga, écrivaine du pays, vivant avec handicap a participée éloquemment, pour abattre le plafond qui existe sur les stigmates liés à l’handicap dans notre société africaine.

Au cours cette table ronde, Ketsia Mavinga, femme de lettres du pays de Zamenga, a pu partager ses expériences personnelles à la face du monde » Les mots sont devenus mes alliés. Ils m’ont permis de transformer la douleur en poésie, la tristesse en introspection », a déduit c’est auteure Rd-congolaise sur sa résilience dans la société .
L’écrivain gabonais Paul Anicet Mounziegou a, quant à lui, invité à une réflexion profonde sur la perception du handicap :
« Être handicapé, c’est avant tout être limité dans un domaine donné. Si nous comprenons cela, nous apprendrons la tolérance. »
Et d’ajouter : « Le handicap est dans l’environnement, pas dans l’individu. » Une déclaration forte en faveur d’un changement de regard sociétal.
Les échanges ont également mis en avant la nécessité d’un langage inclusif, qui respecte la dignité des personnes. Employer des termes comme « personnes en situation de handicap » plutôt que « les handicapés » n’est pas qu’un choix de vocabulaire, mais un acte de reconnaissance de leur humanité.
Le Prix FILIGA de l’Engagement Littéraire Africain 2025 a été décerné à Gombo Tomokwabini Christian, écrivain congolais, salué pour son rôle d’éveilleur de conscience et de guide dans la culture africaine contemporaine. Mais aussi Ketsia Mavinga, a été couronnée Prix ambassadeur Filiga 2025.
Au-delà des discours, cette table ronde a montré comment l’écriture peut devenir un levier puissant de transformation sociale, en contribuant à bâtir une société plus inclusive, plus juste, et profondément humaine.
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