Lubumbashi : Le maire Patrick Kafwimbi mène une croisade contre l’insalubrité et les dérives urbaines

Depuis son arrivée à la tête de la mairie de Lubumbashi, Patrick Kafwimbi s’est imposé comme une figure déterminée dans la lutte contre l’insalubrité, les antivaleurs et l’anarchie qui gangrènent le cœur de la capitale économique du Haut-Katanga. Sous son impulsion, plusieurs mesures ont été prises pour assainir la ville et restaurer l’ordre public.

La salubrité est devenue une priorité pour la municipalité. Ces dernières semaines, les services de la mairie ont intensifié les opérations de nettoyage dans les marchés, les rues secondaires et les grandes artères du centre-ville. Des montagnes d’immondices ont été évacuées et des bennes à ordures installées à des points stratégiques. Les habitants saluent un changement visible dans l’environnement urbain.

Parallèlement, le maire s’attaque aux pratiques jugées contraires à l’éthique civique et à la discipline sociale. Les constructions anarchiques, les marchés pirates et les commerces informels qui obstruaient la voie publique ont été démantelés. Cette campagne de « moralisation de l’espace urbain » est menée avec fermeté par les forces de l’ordre, sous la supervision des autorités municipales.

Une décision marquante a récemment suscité l’attention : la fermeture des magasins qui ne respectent pas les normes d’hygiène. Dans plusieurs quartiers commerciaux, des scellés ont été apposés sur les portes de boutiques mal entretenues, malgré les protestations de certains commerçants. La mairie affirme vouloir protéger la santé publique et faire respecter les règles élémentaires de propreté.

Dans le même élan, Patrick Kafwimbi a interdit la circulation des motos-taxis au centre-ville. Cette mesure, bien qu’impopulaire auprès de certains conducteurs, vise à réduire les embouteillages, limiter les accidents et restaurer l’ordre dans une zone jadis livrée à une mobilité désordonnée. Les grands boulevards sont désormais plus fluides et accessibles aux piétons.

« Avant, on ne pouvait même pas circuler librement ici. C’était sale, désorganisé, les motos circulaient partout, même sur les trottoirs. Aujourd’hui, on respire un peu mieux », témoigne Jeanne Kasongo, une commerçante du quartier Mzee Laurent-Désiré Kabila. Elle salue le courage du maire tout en appelant à la poursuite de ces efforts dans les quartiers périphériques.

Autre mesure phare : l’interdiction de stationner les véhicules sur certaines grandes artères transformées en lieux de commerce illicite. Le maire veut libérer ces espaces pour la circulation normale et la sécurité publique. Des panneaux d’interdiction ont été installés, et des patrouilles assurent le respect de cette décision.

Pour Bienvenu Mulumba, un enseignant habitant la commune de Kampemba, « c’est une révolution silencieuse mais visible. Le maire Kafwimbi montre qu’on peut remettre de l’ordre sans brutalité, mais avec rigueur. Il faut juste que cela dure et ne soit pas une opération de façade. »

Cependant, des voix s’élèvent pour dénoncer le manque d’alternatives proposées aux conducteurs de motos et aux commerçants expulsés. Certains plaident pour la création de zones spécifiques où ces activités pourraient être autorisées, tout en respectant les normes fixées par la mairie.

Malgré les critiques, Patrick Kafwimbi continue de faire preuve de détermination. Sa gestion axée sur l’assainissement, la discipline urbaine et le respect des règles d’hygiène place Lubumbashi sur une trajectoire de modernisation tant attendue. Pour beaucoup, il incarne désormais un leadership de rupture dans la gouvernance locale.

Cedrick Katay Kalombo

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