Ituri: trois miliciens Wazalendo neutralisés par lésé FARDC Lors d’une embuscade à Sambango
Trois miliciens du groupe armé Wazalendo, opérant sous la bannière des chefs de guerre Kabido et Mayani, ont été neutralisés par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) lors d’une embuscade tendue contre une patrouille militaire dans le village de Sambango, en chefferie de Babila Babombi, près de Makumo, dans le territoire de Mambasa.
Selon des sources sécuritaires locales, les militaires en mission de reconnaissance sont tombés dans une attaque surprise de ces miliciens Maï-Maï dans la matinée du lundi 3 mars. « J’ai envoyé mes éléments en patrouille, ils ont été pris dans une embuscade à Sambango. Les assaillants ont ouvert le feu, et nos hommes ont riposté, neutralisant trois d’entre eux », a confié au téléphone le commandant du 3203ᵉ régiment des FARDC.
Des accusations de violations des droits humains
Si les miliciens Wazalendo affirment être présents dans la région pour combattre les rebelles ADF, responsables de nombreuses exactions contre les civils et les agriculteurs, plusieurs sources locales dénoncent leurs méthodes, jugées coercitives. Des défenseurs des droits humains rapportent que ces groupes armés enrôlent des enfants de force dans leurs rangs.
En outre, des cultivateurs de la région de Mambasa accusent ces miliciens d’imposer des taxes illégales. « Ils exigent 20 000 francs congolais à chaque agriculteur comme droit d’accès à leurs propres champs », alerte un activiste des droits humains sous anonymat.
Une population prise en étau
L’arrivée des Wazalendo dans cette partie de l’Ituri a suscité des craintes parmi les habitants, déjà éprouvés par l’insécurité persistante. Si leur objectif déclaré est de combattre les ADF, leur présence est loin de rassurer les populations locales, qui les accusent de tracasseries et d’exactions.
Les FARDC, qui poursuivent des opérations militaires dans la zone, assurent qu’elles continueront à traquer tous les groupes armés qui menacent la sécurité des civils. Pendant ce temps, la population de Sambango et des environs reste en alerte, redoutant une escalade de la violence.
Prince Syaghenda – Times.cd