RDC: Judith Suminwa et la CNDH en ordre de bataille contre les violations des droits humains à l’Est
La Première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a échangé avec Paul Nsapu Mukulu, président du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), sur la situation alarmante des droits humains dans l’Est du pays. Cette rencontre s’inscrit dans un contexte de multiplication des massacres et d’assassinats ciblés de défenseurs des droits de l’homme sous l’occupation de l’armée rwandaise et de la coalition M23/AFC au Nord et Sud-Kivu.
Des massacres et une traque systématique
Le CNDH a tiré la sonnette d’alarme face à la persécution accrue des activistes et des leaders de la société civile dans les zones sous occupation. Les exécutions sommaires et les représailles contre les voix dissidentes se multiplient, rendant la situation intenable pour les populations locales.
Un front diplomatique et africain
Dans une démarche de solidarité régionale, Kinshasa accueillera une conférence des Conseils nationaux des droits de l’homme d’autres pays africains les 25 et 26 février. L’objectif : exposer les atrocités commises et coordonner un plaidoyer commun en faveur des victimes congolaises. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie de mobilisation accrue pour porter la question sur la scène internationale.
Le gouvernement déterminé à agir
Judith Suminwa a réitéré l’engagement du gouvernement congolais à intensifier la pression diplomatique afin d’obtenir des sanctions sévères contre l’agression rwandaise. Cette posture s’inscrit dans la continuité des efforts déployés lors du récent sommet de l’Union africaine, où la RDC a multiplié les appels à une réaction ferme de la communauté internationale.
Face à cette situation dramatique, la mobilisation nationale et internationale s’intensifie pour dénoncer les exactions et œuvrer à une solution durable en faveur des populations congolaises.
Cedrick Katay Kalombo