Kinshasa :la police a dispersé une manifestation des mouvements, citoyens, un blessé et des arrestations arbitraires signalées
La manifestation d’un groupe de mouvements citoyens devant l’Hôtel de Ville de Kinshasa, le jeudi 09 janvier 2025 dans les après-midi, a été violemment réprimée par les forces de l’ordre. Ces manifestants protestaient contre la misère croissante des Kinois, sous le slogan « Kinshasa Ekufi » (Kinshasa meurt), dénonçant les conditions de vie difficiles de la population dans la capitale congolaise.
L’objectif de cette mobilisation était de faire entendre la voix des citoyens face aux problèmes persistants tels que la pauvreté, la précarité, et le manque d’infrastructures de base. Cependant, la manifestation a été rapidement dispersée par la police, qui a procédé à des arrestations arbitraires. Selon plusieurs témoins, un manifestant a également été blessé lors de l’intervention policière.
Les autorités locales n’ont pas encore réagi officiellement à l’incident, mais des sources sur place rapportent que des agents de la police anti-émeutes ont utilisé la force pour disperser la foule, et plusieurs personnes ont été emmenées en garde à vue. Les organisateurs de la manifestation ont condamné cette répression violente et ont appelé à la libération immédiate des manifestants arrêtés.
Cette manifestation vient s’ajouter à une série de mouvements citoyens qui se sont intensifiés ces derniers mois à Kinshasa, où les frustrations populaires face à la gestion des affaires publiques semblent croître. Les conditions de vie dans la ville restent un sujet de préoccupation majeur pour une large part de la population.
Les défenseurs des droits de l’homme et plusieurs organisations de la société civile ont exprimé leur inquiétude concernant le recours excessif à la force par les autorités pour étouffer les voix dissonantes. Ils appellent à un dialogue constructif et à un respect des droits fondamentaux des citoyens, notamment la liberté d’expression et de manifestation pacifique.
La situation à Kinshasa reste très calme et l’issue de ce nouvel incident pourrait avoir des répercussions sur les prochaines manifestations et l’engagement des citoyens dans le débat public.
Cedrick Katay Kalombo
