Alerte ! Un réseau mafieux à la Gombe pour dépouiller l’État de ses villas

Mme Marianne Nsita Wa Nkenge, serait a la base. La villa n°44, avenue de la Gombe, Commune de la Gombe dans le viseur de ces malfrats.

Dans ce pays, et c’est malheureux, n’importe qui peut se réveiller un matin, s’attaquer aux biens de l’Etat, parce qu’il aurait reçu l’aval d’un fonctionnaire.

Ce qui vient de se passer dans la commune de Makala, sur l’avenue Elengesa où un citoyen s’est permis de détruire une partie du mur de soutènement sur cette route, sous prétexte qu’il aurait reçu l’autorisation du bourgmestre, est révélateur du degré d’incivisme atteint par le Congolais.

C’est dans le même état d’esprit que beaucoup de compatriotes ont choisi de faire mains basses, impunément, sur le patrimoine immobilier de l’Etat, en se fabriquant des vrais-faux documents.

C’est dans la commune de la Gombe où l’Etat congolais dispose des immeubles et villas, que plusieurs malfrats et autres spoliateurs ont choisi d’opérer.

C’est le cas de Mme Nsita Wa Nkenge Marianne ! Agi pour le compte de sa fille, l’ancien numero un de la Reserve Stratégique Generale, qui n’est autre que Mme Nsita, a su créer un vrai réseau maffieux dans lequel on trouve des nationaux ainsi que des sujets Libanais.

Selon notre source, elle a déjà réussi à s’octroyer trois villas appartenant à l’Etat congolais dans la Commune de la Gombe.

Comme il n’y a jamais eu trois sans quatre, cette femme, qui met souvent en exergue son statut de veuve pour s’attirer la compassion de l’opinion, tient à s’approprier la villa numéro 44 sise avenue de la Gombe à Kinshasa-Gombe.

Malheureusement pour elle, et heureusement pour l’Etat congolais, les documents qu’elle détient ont fait l’objet d’une étude objective par les experts du Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat. Ces documents ont été qualifiés de faux et de contradictoires les uns des autres.

Les résultats de cette étude a d’ailleurs été communiqué à Madame Nijo Mukenge Nsita par le Secrétaire général de l’Urbanisme et Habitat, via son avocat conseil, en date du 22 octobre 2019.

En effet, dans sa lettre sous la référence N°MIN.URB-HAB/SG/DIV/UN/856/JBB/2019, le Secrétaire général relève que l’achat, dont se prévaut la dame, a été conclu entre elle et l’Etat en 2006, et curieusement l’expertise de la villa n°44 intervient 6 ans après, c’est-à-dire en 2012. Même la certification du payement de 6 millions de francs congolaise qu’elle n’est faite par la Dgrad qu’en 2012.

Pour le secrétaire général à l’Urbanisme et Habitat, si cette villa était effectivement désaffectée, elle ne serait pas reprise sur la liste des villas répertoriées comme faisant partie du patrimoine immobilier de l’Etat, après l’inventaire réalisé par le ministre de l’Urbanisme en 2013.
D’ailleurs, après cet inventaire, le Ministre de l’époque, Monsieur Fridolin Kasweshi, encore en vie, avait signé un arrêté ministériel n°CAB/MIN-ATUHITPR/020/2013 DU 24 SEPT 20013 PORTANT DU PATRIMOINE IMMOBILIER DU DOMAINE PRIVÉ DANS LA VILLE DE KINSHASA , et à l’annexe de cet arrêté ministériel, la villa 44 de l’avenue Gombe y figure au numéro 194.

Si cette villa appartenait vraiment à cette dame, pourquoi elle n’avait pas attaqué cet arrêté du ministre ? Surtout quand on sait que cette femme était toute puissante au niveau de la Présidence de la République en qualité de responsable de la Réserve Stratégique de la République.

En réalité, Madame Nijo Mukenge Nsita est dans ses activités maffieuses et veut dépouiller l’Etat de son bien.

Car, dans la lettre du Secrétaire général de l’Urbanisme et Habitat du 22 octobre 2019, on trouve même l’historique de cette villa. À savoir que depuis la villa n°44 de l’avenue Gombe dans la commune de la Gombe, depuis le Département du portefeuille, n’a jamais quitté le patrimoine immobilier de l’Etat et a été régulièrement occupée à titre locatif d’abord par Monsieur Mbumba Ngimbi pendant 30 ans ( de 1986 à 2016), et de 2016 jusqu’à ce jour par le Professeur Mavungu Mvumbi, qui paye régulièrement son loyer auprès de l’Etat propriétaire.

D’où vient alors cette rocambolesque affaire de spoliation de la parcelle appartenant à une veuve du nom de Mukenge Nsita Nijo par un juge de la Cour Constitutionnelle ?

Comment est-ce qu’un locataire de l’Etat, qui disposant d’un contrat de location signé en bonne et due forme avec son bailleur peut-il spolier la propriété d’une veuve.

À supposer même que cette villa puisse lui appartenir, allait-elle s’en prendre au locataire ou à la personne chez qui le locataire verse son loyer mensuel.

Comme on le voit, non seulement on veut s’accaparer d’un bien public, mais aussi et surtout on cherche à salir un honnête homme.

Bienvenu

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