MIBA : la présence d’une compagnie chinoise au polygone. Qui est derrière cette mafia à ciel ouvert ?

Pendant que le Conseil d’Administration entrant de la Minière de Bakwanga est bloqué à Kinshasa suite, aux manœuvres initiées par le directeur de cabinet de la ministre du portefeuille et certains conseillers de la présidence de la République, une compagnie chinoise s’est installée plusieurs mois dans les installations MIBA pour une exploitation à grande échelle durant 5 ans.

La Gouverneure ai Julie Kalenga en visite d’inspection minière, le 20 septembre 2023, au polygone MIBA, a trouvé sur le lieu des Chinois sans aucun papier en train d’exploiter les produits miniers de cette entreprise de l’État.

À qui profite cette situation pendant que les agents de cette société y compris leurs familles traversent une crise indescriptible et difficile à expliquer ?

Selon les explications fournies à l’exécutif provincial du Kasaï Oriental, ces sujets chinois étaient autorisés par le Directeur Général sortant de cette entreprise minière, Paulin Lukusa Mudiayi. Et pourtant, ce dernier n’a aucune qualité après les ordonnances présidentielles lues à la chaîne nationale pour signer un document à grand effet. Malheureusement, il continue à poser des actes qui risquent de fragiliser les efforts de l’actuel comité de gestion. C’est dans ce contexte, que ce même DG s’est rendu en Europe pour signer des contrats de partenariat avec certaines firmes.

Dans ce lot, les chinois sont protégés par un membre du service des renseignements antenne MIBA qui ne reçoit aucun ordre des autorités compétentes du Kasaï Oriental à part, les instructions qui viennent de Kinshasa. Et, même la Redoc Kasaï Oriental n’arrive pas à gérer ce monsieur qui est à la base des plusieurs bavures a-t-on apris des sources sûres.

À en croire, la cellule de communication du gouvernorat de province, la Première Autorité Provinciale est allée à la MIBA se rassurer de l’état actuel de la poule aux œufs d’or du Kasaï-Oriental, aujourd’hui plongée dans une situation qui nécessite des technocrates et stratèges politiques pour son décollage et une relance assurée. Déjà, près de 3 mois, les personnes nommées par le garant du bon fonctionnement des institutions, n’ont jamais entré en fonction. Que ce qui se passe dans ce pays, même l’ordonnance du Chef de l’État, peut être bloquée par des individus sans statuts ?

Si le Chef de l’État Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo veut un bilan largement positif dans l’espace grand Kasaï, tout doit partir par la Relance de la Minière de Bakwanga.

Les observateurs se demandent qui alimente et encadre le PCA sortant, le DG et DGA sortants qui foulent sans gêne, au pied l’ordonnance du président de la République ? Comment cette compagnie chinoise est arrivée à Bishui ? Comment a-t-elle procéder pour installer ses matériels et commencer l’exploitation du diamant sans détenir aucun avis des ministères impliqués et même de l’autorité provinciale. Et, comment sont-ils arrivés au polygone Miba?.

Malheureusement, les sujets chinois arrêtés sont relaxés sur instruction d’une autorité de Kinshasa sans que leur responsable présente les documents portant autorisation d’exploitation au polygone MIBA. À la dernière nouvelle, nous apprenons que ces sujets chinois viennent de quitter Mbuji-Mayi pour Lubumbashi.

Sauf imprévu, les comités de gestion sortant et entrant, seront au tribunal de commerce le 28 septembre 2023, pour une remise et reprise.

Correspondant à Mbuji-Mayi
John Élie Bukasa

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