RDC:« 4 ans de Gestion Tshisekedi, le Bilan »,Tribune de Tina Salama, Porte-parole du Chef de l’Etat
Nous vivons dans l’ère de « l’infobésité », pathologie de la surcharge informationnelle, nouveau fléau de notre époque.
Notre débat public est devenu un tam-tam continu de rumeurs sensationnalistes, de mensonges, de commentaires plus ou moins orientés et fake news et au final, de confusion. Nous vivons une espèce de dramatisation permanente, semblant toujours collectivement au bord de la crise des nerfs.
Or, faire de l’information demande du temps pour la comprendre, réfléchir, la recouper, la vérifier. Cela prend du temps, mais c’est la condition de la démocratie, pour être capable de distinguer le vrai du faux, la manipulation et le lobbying.
Nos débats, quelques fois enflammés, ne pouvant résumer l’action du Gouvernement sous l’impulsion de SE Félix Tshisekedi Tshilombo, je vous propose dans les lignes qui suivent, de nous offrir le luxe de ce temps de réflexion, pour séparer l’écume du bruit, de la substance et d’embarquer dans un bilan partiel factuel des 4 premières années du mandat du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
En quatre ans, la RD Congo de Félix Tshisekedi a posé les fondations du réveil congolais
Quatre années se sont écoulées, depuis que Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est devenu le 5ème président de la RDC et le 2ème à accéder au pouvoir par les urnes. Les Congolais l’ont choisi pour matérialiser le changement auquel ils aspirent depuis des lustres car, le Congo, plus de 60 ans après son indépendance, est toujours dans un coma profond.
Pour le sortir de sa léthargie, le Président Tshisekedi a déployé son action sur plusieurs axes simultanément : l’assainissement de l’environnement macroéconomique et le renforcement des finances publiques, l’amélioration des conditions de vie des Congolais (le Peuple d’abord !), le développement par la base, la redynamisation de la diplomatie congolaise, l’accès à l’éducation, une démocratie congolaise vibrante et enfin, sujet qui est au cœur de toutes nos préoccupations patriotiques : la lutte contre l’insécurité à l’Est de la RD Congo.
Commençons par l’assainissement de l’environnement macroéconomique et le renforcement des finances publiques de la RDC.
Malgré la pandémie de Covid-19, sous l’impulsion du Président Tshisekedi, la RDC a connu un rebond économique plus fort que prévu, avec une croissance de 7% en 2022, après celle de 6,2% en 2021 et 1,7% en 2020. Notre taux de croissance est bien au-dessus de la moyenne en Afrique.
Autre résultat à mettre à l’actif du Président Tshisekedi : L’amélioration des recettes fiscales, qui, malgré la pandémie de Covid-19 a convaincu l’exécutif d’adopter un budget de près de 16 milliards de dollars. Jamais le pays n’avait atteint une telle performance !
Le Président Tshisekedi a par ailleurs, confié à l’Inspection Générale des Finances la mission de veiller à l’application stricte de la loi des finances dans l’usage des fonds publics dans les institutions, entreprises et autres services de l’Etat. La patrouille financière initiée par l’IGF a ainsi permis de renflouer les caisses de l’État, par un contrôle rigoureux, tout en sauvant de nombreuses entreprises des griffes des prédateurs.
En matière d’états des lieux, saviez-vous que depuis 2018, l’allocation budgétaire pour l’agriculture a connu une croissance annuelle moyenne de 82% ? Et qu’en 2022 cette croissance était de 152% ?
Sous l’impulsion du Président Tshisekedi, la RDC est le seul pays d’Afrique Subsaharienne à voir sa notation rehaussée par deux agences indépendantes au cours des 12 derniers mois. Nous quittons la note Caa1 pour la note B3 – perspective stable (Moody’s). Une note en ligne avec les efforts du gouvernement, pour assainir l’environnement macroéconomique et renforcer les finances publiques.
C’est dans le domaine de l’amélioration des conditions de vie des Congolais, que le slogan « le Peuple d’abord » prend tout son sens. En voici quelques réalisations :
L’économie de la RDC a fait preuve de résilience face aux chocs extérieurs (guerre en Ukraine, hausse des prix de l’énergie). Le gouvernement de la RDC a ainsi évité d’asphyxier le peuple, grâce à des mesures sans lesquelles le prix du carburant à la pompe coûterait trois fois le prix actuel;
La reconstruction et l’extension de l’hôpital provincial général de référence de Kinshasa (ex-Maman Yemo, augurant son inauguration, dans les tous prochains mois ;
La construction et l’équipement de 10 nouveaux bâtiments de l’hôpital général de référence de la Muya à Mbuji-Mayi ;
La mise en œuvre de la gratuité des accouchements dans 9 zones de Kinshasa ainsi que dans 11 autres provinces, à savoir le Kwilu, le Mai-Ndombe, le Kwango, le Sud-Ubangi, la Mongala, la Tshuapa, le Maniema, le Haut-Katanga, le Haut-Lomami, le Lualaba et le Nord- Kivu.
En matière d’accès à l’électricité,
o La conclusion des travaux de construction des lignes de transport pour le barrage de Kakobola, (Kwilu). D’ici septembre 2023, les villes de Gungu, Idiofa, Kikwit et Bandundu seront de ce fait, totalement électrifiées ;
o Plus de 20 projets d’électrification en milieu rural et périurbain répartis dans les provinces formant le Grand Bandundu, le Grand Kasaï, le Grand Équateur ainsi que le Grand oriental, en faveur de plus de 500.000 Congolais ;
o A Kinshasa, grâce à la construction du poste de Kimbanseke, plus 2 millions de Kinois auront accès à l’électricité ;
o Les travaux de construction du poste de Kinsuka, qui sont en cours, permettront d’alimenter en électricité 4 millions supplémentaires de kinois.
Le même effort a été consenti dans le secteur de l’eau. Ainsi, à Kinshasa, des milliers d’habitant des communes des districts de Tshangu, de Lukunga et Funa ont accès à l’eau potable grâce aux nouvelles usines de traitement d’eau de Lemba Imbu et Binza Ozone. Lancées en décembre 2019, ces usines vont impacter près de 2 millions de Kinois.
Ultime illustration du réveil citoyen dont on ne parle pas assez : Sous l’impulsion du Président Tshisekedi, plus de 4.500 jeunes, venus de 7 provinces, ont découvert une vocation nationale au Centre de Formation à Kaniama-Kasese. Hier kulunas ou shegues, aujourd’hui, nous les appellons les « Bâtisseurs de la République » !
Surfant sur les performances budgétaires, le Président Tshisekedi a placé le cap sur le développement partant de la base, car le progrès n’a de sens que s’il est partagé par tous. Le gouvernement a ainsi déjà débloqué 773 millions de dollars pour lancer le Programme de développement local des 145 territoires, (PDL145T ), qui vise à réduire les inégalités territoriales, à revitaliser les économies locales et à améliorer les conditions de vie en fournissant des infrastructures de base et des routes de desserte agricole pour chaque territoire.
Dans le cadre de PDL145T, le lancement des activités relatives à la construction, à la réhabilitation et à l’équipement de 2.143 ouvrages (1.210 écoles, 788 centres de santé et 145 bâtiments administratifs) est déjà effectif.
Toujours à ranger dans le renforcement de la base, notons les premières manifestations concrètes de l’Initiative Présidentielle pour l’Entrepreneuriat des Jeunes en RDC, pour laquelle le Premier Ministre Sama Lukonde a accordé un financement d’amorçage de 5 mille dollars américains aux 100 premiers lauréats.
Venons-en à la redynamisation de la diplomatie congolaise
Outre le refinancement de nos ambassades et postes diplomatiques, le rajeunissement de nos représentants dans ces différentes antennes et les nombreuses tournées visant à porter haut et partout, la voix de la RDC, cela peut sembler lointain, mais rappelons-nous qu’en sa qualité de Président en exercice de l’Union Africaine, les principes réalisations du Président Tshisekedi peuvent être regroupées en 4 grandes catégories :
I. Représentation & Porte-parolat
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a représenté et porté la voix de l’UA dans plusieurs fora internationaux, notamment :
lutte contre le changement climatique (Sommet virtuel organisé par le Président Biden; COP’26 à Glasgow)
Financement des économies africaines à Paris
G20 à Berlin
8ème édition de la Semaine de la Science et des Technologies
Il.Règlements de conflits
Le Président Tshisekedi a pris l’initiative de faciliter des négociations tripartites entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan sur le différend relatif au Grand Barrage de la Renaissance (GERD). Elles avaient pour objectif d’amener ces pays à trouver des solutions aux problèmes afin d’éviter une escalade irréversible. Ses efforts ont débouchés sur la Conférence Ministérielle de Kinshasa sur le GERD.
III. Impulsion de « l’Agenda 2063 »
1ère Conférence internationale sur la santé publique en Afrique ;
Entrée en application de la Charte de la Renaissance Culturelle Africaine ;
1ère Célébration de la Journée Mondiale de la Culture Africaine, accompagnée de la création d’une Maison de la Culture Africaine et Afro-descendante ;
Création du Grand Prix Panafricain de la littérature ;
1er Colloque Panafricain sur la sensibilisation à l’albinisme de Kinshasa ;
Conférence de Kinshasa sur l’égalité des sexes ;
Conférence sur les violences faites à la Femme et la jeune fille ;
Accélération de l’intégration socio-économique de l’Afrique (Zone de Libre Échange Africaine (ZLECAF) et Grand barrage d’Inga).
IV. Renforcement institutionnel :
Lancement du Fonds de l’UA en réponse à la COVID-19 ;
Lancement de la Plateforme Africaine des fournitures médicales ;
Lancement de l’Académie des jeunes, agents du changement. Cette initiative vise à former 150 jeunes leaders capables de rejoindre les programmes de l’UA et d’autres institutions internationales
En quatre années, Félix Tshisekedi est en train de réussir son pari de redonner au Congo sa visibilité d’antan, et les premiers signaux sont plus que positifs : la RDC a récupéré son droit de vote dans des instances panafricaines et a réussi à accéder à des opportunités de financement en raison de la résolution du contentieux relatif à ses arriérés de cotisations.
La RD Congo a retrouvé sa place dans le concert des nations. La RDC est redevenue fréquentable!
S’agissant de l’accès à l’éducation, (ambition évoquée déjà dans les années 1970 !) la gratuité de l’enseignement, première mesure symbolique impulsée contre vents et marées par le Président Tshisekedi, a permis à plus de 6.000.000 d’enfants de retrouver le chemin de l’école et à des milliers d’enseignants de voir leurs salaires augmentés. Dans cet élan, des milliers d’écoles ont également été créées ou réfectionnées.
En 4 ans, le budget alloué à l’éducation a augmenté de 9,1% de 2021 à 2022 et de 23,9% de 2022 à 2023.
Venons en au thème « Une démocratie vivante »
Sous la Présidence Tshisekedi, nous pouvons tous témoigner de cette liberté d’expression effective, qui peut être considérée à juste titre comme le baromètre de la démocratie. Le libre débat est désormais garanti tant dans les médias que dans l’espace public. Les manifestations (y compris celles de l’opposition) se tiennent sans contraintes. Les prisons secrètes ont été fermées, les prisonniers d’opinion et exilés politiques de l’ancien régime ont été libérés.
Le Président Felix-Antoine Tshisekedi a également encouragé la participation politique des femmes. En quatre ans, la RDC a fait un pas de géant en la matière, passant de 17% de femmes sous le Gouvernement Ilunkamba à 27% sous le Gouvernement Sama Lukonde.
En vrai Champion des questions de Genre, le Président Tshisekedi a initié, sur une base trimestrielle au Palais de la Nation, la rencontre des « femmes d’exception » où il échange avec des femmes de différents domaines sur les questions liées à leur développement et à leur épanouissement.
Pour conclure, arrêtons-nous, sur un sujet qui nous préoccupe tous : la lutte contre l’insécurité à l’Est de la RD Congo.
Pour percevoir la cohérence de l’action du Président de la République en la matière, il convient de la replacer dans son contexte historique, pour mieux comprendre comment le Président Tshisekedi Tshilombo s’emploie à combattre l’insécurité à l’Est de la RD Congo sans embraser le pays.
Felix Tshisekedi, n’arbore guère le treillis, cependant depuis son accession à la tête du pays, le président de la RDC est en guerre contre l’insécurité qui sévit depuis plusieurs décennies dans la partie orientale du pays. Une insécurité causée notamment par le soutien militaire et financier du voisin rwandais aux terroristes du M23.
Dès son arrivée à la tête de la RDC, Felix Tshisekedi a ouvert une nouvelle ère dans les relations diplomatiques avec les pays voisins, rencontrant notamment à plusieurs reprises ses homologues, dont le rwandais Kagame. Les deux chefs d’Etat s’étaient alors initialement engagés à œuvrer pour la paix à l’Est de la RD Congo.
« M’inscrivant dans une philosophie de réconciliation avec nos voisins, je n’ai ménagé aucun effort pour rassurer les Chefs d’État des pays limitrophes et restaurer la confiance entre nous, notamment par la concertation permanente sur des questions d’intérêt commun, la conclusion des accords de coopération sécuritaire, des partenariats économiques et la réalisation des projets de développement pour nos populations respectives », a ainsi, dit Felix Tshisekedi à la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations sur la tribune de Nations Unies.
La paix armée
Malgré cette main tendue, certains pays voisins, n’ont jamais joué franc-jeu. Le Rwanda notamment a continué à alimenter les groupes armés qui sèment la terreur dans les régions orientales de la RDC.
« En dépit de la bonne volonté et de la main tendue du Peuple congolais, certains de nos voisins n’ont trouvé mieux que de nous remercier par l’agression et le soutien à des groupes armés terroristes qui ravagent l’Est de la RDC. C’est le cas actuellement du Rwanda qui, au mépris du droit international, de la Charte de l’ONU et de l’Acte constitutif de l’Union Africaine, a, une fois de plus, non seulement agressé, en mars dernier, la RDC par des incursions directes de ses forces armées, les RDF, mais aussi occupe des localités de la province du Nord-Kivu par un groupe armé terroriste interposé, le Mouvement du 23 mars dit M23, auquel il apporte un soutien massif tant en matériels de guerre qu’en hommes de troupes », a dénoncé Felix Tshisekedi.
Face à un voisin peu fiable, Félix Tshisekedi a été contraint de revoir sa tactique. Il a opté pour celle de « paix armée », caractérisée par des offensives diplomatiques et militaires. Cette déclaration, faite à Luanda le 31 mai 2022 lors de sa rencontre avec homologue angolais Joao Lourenço, en est le meilleur résumé : « Face au Rwanda, c’est soit la guerre totale, soit la paix totale, chercher la paix avec le Rwanda n’est pas un aveu de faiblesse, ni moins de la naïveté. Mais si Paul Kagame souhaite voir son peuple en paix, il doit reprendre ses amis du M23. Au cas contraire, mon pays est prêt à assumer ses responsabilités de souveraineté.»
Felix Tshisekedi organise sa tactique offensive pour l’établissement de la paix durable en RD Congo autour de trois fronts.
Sur le front international
Alors que le Rwanda continue, comme à son habitude, de nier toute implication dans les attaques du M23, la RD Congo a fourni des preuves irréfutables de son implication : les présentations des militaires rwandais capturés sur le sol RD congolais ainsi que du matériel militaire rwandais abandonnés sur les champs de bataille. La RD Congo s’appuie aussi largement sur les rapports des experts de l’ONU.
Aussi en mars 2022, le Trésor américain avait déclaré que « plus de 90% de l’or de la RDC est passé en contrebande vers les États de la région », y compris le Rwanda, où il est souvent raffiné et exporté vers les marchés mondiaux.
« Il est temps que la communauté internationale cesse d’appuyer un pays qui se comporte en Etat terroriste dans un autre pays. Le Rwanda n’a pas le droit de tuer en RD Congo ! », dira ainsi Tina Salama, porte-parole du Chef de l’Etat RD Congolais.
Cette nième agression rwandaise par l’entremise du M23 n’a pas laissé la communauté internationale indifférente. Les lignes ont commencé à bouger. L’UA, les Nations unies, l’Union européenne, la Pologne, la Chine, les Etats-Unis d’Amérique, la Belgique, l’Espagne, etc. ont tous exprimés leur désaccord. La Commission des relations extérieures du Sénat américain a également exigé une enquête et des sanctions à l’endroit des responsables de ces actes barbares et terroristes.
Par sa diplomatie offensive, le Président Tshisekedi a obtenu la levée d’une mesure de notification pour l’achat d’équipements militaires, mesure qui était en place depuis plus de dix ans. Dans le même registre, le Président Tshisekedi se démultiplie pour faire comprendre au monde, les réels ressorts de la guerre d’agression à l’Est ainsi que pour vendre l’image positive du pays, qu’il présente comme « pays solution » pour une planète décarbonée.
Sur le front continental
En avril 2022 à Nairobi, en marge du Sommet de Nairobi, tous les Etats membres se sont engagés à soutenir Kinshasa dans sa lutte contre les groupes armés actifs dans l’Est congolais. Au cours de ce sommet, Le Président Felix Tshisekedi engrangera deux grands succès :
la mise en place d’une force régionale pour neutraliser les groupes actifs dans l’Est de la RDC
l’appel à la reddition inconditionnelle de tous les groupes armés ainsi que le désarmement immédiatement des groupes armés étrangers et leur retour sans condition dans leur pays d’origine respectifs.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies du mardi 31 mai 2022, le Conseil de sécurité des Nations-Unies consacrera le Programme de désarmement, démobilisation, récupération et stabilisation communautaire initié par le Président Tshisekedi comme étant la seule voie vers la paix dans cette crise.
Résultat de tous ces efforts conjugués : En juillet 2022 à Luanda, victoire diplomatique de la RD Congo au niveau régional : la RDC arrache un accord de cessez-le-feu avec le Rwanda, (en tant que parrain du mouvement terroriste du M23), prévoyant le retrait immédiat du M23 des zones qu’il occupe à l’est de la RD Congo.
Auparavant, lors du sommet de Malabo en Guinée Equatoriale en mai 2022, le Président Felix Tshisekedi avait poussé et obtenu de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) que le Président Angolais João Lourenço soit désigné arbitre, dans ce conflit qui nous oppose au Rwanda, avec pour mission, la désescalade de la tension entre les deux pays. Le 6 juillet 2022 à Luanda, les parties conviendront d’une feuille de route sur le processus de pacification de la région orientale.
Sur le front interne
Le Président s’emploie à assainir l’appareil militaire RD congolais, infiltré par des officiers dont, pour certains, la loyauté est discutable.
Afin de permettre aux FARDC de développer leurs capacités opérationnelles, Felix Tshisekedi a initié et obtenu l’adoption de la loi portant Programmation militaire 2022-2025. Tina Salama, parlant de la loi, dira qu’elle « marque un tournant dans la prise en charge des besoins de l’armée congolaise afin de lui permettre de répondre de façon adéquate et efficace aux enjeux du moment ». En effet, cette loi est une réponse structurelle permettant de faire face à l’insécurité et aux menaces émergentes multiformes. La loi de Programmation militaire prévoit la rationalisation de la gestion des ressources humaines, la formation et l’entrainement des militaires, l’équipement militaire, les infrastructures militaires, les opérations militaires et la production militaire.
Sur le théâtre des opérations
A travers les pays, les manifestations se multiplient pour dénoncer l’agression rwandaise, mais aussi et surtout soutenir les efforts des FARDC dans son combat contre les forces ennemies.
On le voit, et ce ne sont ici que quelques secteurs de l’action gouvernementale que nous avons balayés, le Président Tshisekedi n’a pas à rougir de son bilan. Que du contraire : on peut réellement affirmer que En quatre ans, la RD Congo de Félix Tshisekedi à posé les fondations du réveil congolais !
Comme dirait l’autre : tout n’est pas que théâtre ! L’agitation des réseaux sociaux ne saurait nier les réalités objectives d’un pays qui petit à petit, sort de sa torpeur de 60 ans.
La voix de la RDC porte et est de plus en plus prise en compte.
Certes, elle ne produit pas encore totalement tous ces effets. Mais, pas à pas, l’administration congolaise réussit à déconstruire les perceptions des puissances mondiales sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
A présent, « je pense qu’il est temps que les forces vives de la nation s’unissent derrière le commandant suprême afin de démontrer aux agresseurs qu’ils feront cette fois-ci face à un pays-nation. Les politiciens doivent prendre de la hauteur, en privilégiant l’intérêt national sur les ambitions politiques. On voit comment le Président Felix s’active pour apporter la paix durable au pays sans déclencher un conflit régional à grande échelle. C’est un équilibre très délicat. Il a besoin de tous les congolais parce qu’il est question ici de la survie de notre pays », conclut Tina Salama.