RDC: lancement de la 5ème édition du festival « Rumba Mokili Mobimba » à Wallonie Bruxelles
Le Collectif Rumba Parad, le Festival International de la Rumba et de l’élégance (FIRE), donne la possibilité aux amoureux de la rumba de vibrer à la 5eme édition du Festival « Rumba Mokili Mobimba », qui se tiendra à la place de la gare du 8 au 10 juillet 2022, au rythme de l’histoire et des sons de la rumba congolaise à travers son festival « Rumba Mokili Mobimba » qui réunit des grands noms de cette musique notamment Koffi Olomide, qui livre un concert ce 8 juillet à Kinshasa.
Depuis son inscription par l’Unesco au patrimoine immatériel de l’humanité, la rumba congolaise fait de plus en plus parler d’elle. Le festival « Rumba Mokili Mobimba », qui prendra fin le 10 juillet prochain, se veut un vecteur d’un message à la fois culturel et festif en s’appuyant sur la diversité, l’échange et la mixité. Par cet événement, festival « Rumba Mokili Mobimba » entend aussi faire rayonner les richesses culturelles du Congo dont le style vestimentaire, la musique congolaise, les arts culinaire et les arts plastique. Les festivités débuteront le 8 juillet prochain. Il propose ainsi une belle occasion de célébrer cette belle musique qu’est la rumba.
C’est par une grande conférence de presse qui a réuni tous les participants que le festival « Rumba Mokili Mobimba » a été lancé au Centre Wallonie Bruxelle, ce lundi 4 juillet.
Prenons la parole a cette occasion, la Déléguée générale et directrice du centre Wallonie Bruxelle, Kathryn Brahy, estime que le Congo doit passé à une vitesse supérieure, pour que la rumba participe à l’économie nationale et que les opérateurs culturels, les artistes en bénéficie derrière cette mobilisation », dit-elle.
Pour sa part, le directeur adjoint du centre Wallonie Bruxelles, Brain Tshibanda a indiqué que ce festival qui s’inscrit dans le cadre de la pérennisation de la Rumba, se veut aussi un cadre de formation pour les acteurs culturels.
Pour ce faire, a-t-il souligné, un groupe de techniciens de lumière venu des différentes provinces du pays sera formé en vue de produire des bons spectacles. Il a indiqué qu’un projet de pérennisation de la rumba à la base est déjà mis sur pied avec quelques élèves de l’Institut national des arts et des spectacles (INAS) qui sont encadrés pour l’interprétation des tubes de la Rumba moderne des années 1940 à 1960.
Par ailleurs, le directeur général de Fire, Didier Mpiana a rappelé au cours de cette conférence de presse que l’UNESCO a inscrit la Rumba congolaise au patrimoine culturel non pas seulement pour un but lucratif, mais plutôt pour la reconnaissance et un devoir de mémoire.
Il a expliqué que la colonisation de la région d’Afrique centrale, au XIXe siècle, a occasionné la présence des communautés étrangères au Congo et a favorisé la naissance d’une musique dite « la Rumba congolaise ». Celle-ci a évolué au travers de deux écoles dont l’une, créée par Joseph Kabasele, affectionnant une musique douce, et l’autre, impulsée par Franco Luambo, privilégiant ainsi une musique vivace, tirée de rythmiques traditionnelles.
Times.cd