Lubumbashi : l’Eglise catholique exprime sa colère contre le communicateur Fantôme
Ce vendredi 10 janvier 2025 Une onde de colère secoue l’Église Catholique du diocèse de Lubumbashi suite aux insultes répétées dont elle fait l’objet de la part d’un communicateur connu sous le pseudonyme de « Général Fantôme ». Dans une note d’indignation parvenue à notre rédaction, les prêtres du diocèse dénoncent avec fermeté les attaques incessantes visant notamment Mgr Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi.
Le « Général Fantôme », un communicateur très actif sur les réseaux sociaux tels que Tiktok et Facebook, se distingue par des propos virulents et injurieux qu’il adresse à différentes personnalités, notamment celles de l’Église Catholique. Selon les autorités ecclésiastiques de la région, ce dernier se fait une réputation en ligne en tant qu’expert des insultes, multipliant les accusations infondées et les diffamations à l’encontre des membres du clergé.
L’Église, dans sa note, souligne que ces attaques ne visent pas seulement à ternir l’image des responsables religieux, mais aussi à semer la division et à nuire à la paix sociale dans la région du Haut-Katanga. L’institution dénonce en particulier les propos injurieux visant Mgr Muteba, qu’elle considère comme un manquement grave à l’éthique du débat public et un affront à la dignité humaine.
Les prêtres demandent aux autorités compétentes de prendre des mesures contre ce communicateur, en soulignant l’importance de protéger la réputation des leaders religieux, essentiels à la cohésion sociale et à la promotion de la paix. Ils insistent également sur le rôle fondamental de l’Église dans l’éducation morale et spirituelle de la population, et sur la nécessité de défendre la liberté d’expression dans le respect de la dignité des personnes.
Les internautes et les membres de l’Église appellent au respect des principes de paix et de tolérance dans l’espace public, et soulignent que les réseaux sociaux ne doivent pas devenir des plateformes pour la propagation de la haine et de la violence verbale.
La situation crée un débat dans la ville, où les réseaux sociaux continuent de jouer un rôle de plus en plus central dans la communication publique, mais aussi dans la propagation de contenus nuisibles.
Les autorités locales, ainsi que les responsables de la communication publique, n’ont pas encore réagi officiellement à cette situation, mais l’Église du Katanga semble déterminée à défendre ses membres et à exiger des mesures pour contrer de telles attaques.
Cedrick Katay Kalombo
