Etats généraux de la justice en RDC: Jacques Bakambe déplore la justice à plusieurs vitesses
Les États généraux de la justice se tiennent du 6 au 13 novembre, au centre financier de Kinshasa, organisés par le ministère de la Justice et Garde des Sceaux sous le thème :
« Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ».
Dans une interview accordée à la presse dans ces assises, le bâtonnier honoraire Jacques Bakambe Sheshe a fustigé l’implication de la justice à plusieurs vitesses en RDC.
Il explique qu’au pays, la justice c’est le pine doxal, en tant que magistrat suprême, le chef de l’État a initié plusieurs réformes pour que la justice se relève, il a rappelé même que la justice est rendue au nom du peuple congolais et le garde des Sceaux l’a dit, 7 congolais sur 10 n’est pas satisfait des arrêts rendus par notre justice en son nom, a dit le député et bâtonnier honoraire Jacques Bakambe.
A lui d’ajouter, en tant qu’avocat depuis 30 ans, nous connaissons les maux qui gangrènent notre justice. Le chef de l’État ne veut pas que ce forum soit un forum de plus, il attend de nous une justice de qualité en commençant par les procureurs, les magistrats même les avocats. Nous ne voulons plus une justice à plusieurs vitesses, dit-il.
Dans cette logique, le Chef de l’État a pris un engagement solennel et inflexible devant toute l’assistance : « notre justice sera purgée de ses fléaux pour que le salut du peuple congolais ne soit plus compromis par les intérêts égoïstes et corrompus », a-t-il assuré.
Pour sa part, le ministre d’État, ministre de la Justice Constant Mutamba a énuméré les différentes faiblesses que connait la justice congolaise et a proposé des solutions en indiquant que « les présentes assises sont loin d’être un lieu de confrontation entre les parties prenantes mais plutôt un cadre de conscience politique. »
Lewis Kasonga