Dans un contexte politique congolais tendu, l’Alliance pour le Dialogue Inclusif et la Réconciliation (ADIR) dresse un constat sans équivoque : « Seules des discussions franches et inclusives permettront à la RDC de surmonter les multiples crises qui minent sa stabilité », a affirmé le Dr Mwabi Tambwe lors d’une grande conférence citoyenne tenue ce mardi 28 octobre 2025 à Kinshasa.

« Le Congo n’a pas besoin d’une paix imposée, mais d’une paix fondée sur la justice, la vérité et la dignité de son peuple. » Le président de l’ADIR a rappelé que toutes les avancées significatives du pays de la Conférence Nationale Souveraine aux Accords de Sun City ont toujours été le fruit du dialogue. Face aux menaces croissantes de balkanisation et aux divisions internes, il estime qu’un dialogue national inclusif demeure le seul chemin viable pour préserver l’unité et la souveraineté du Congo.

Dans son allocution, le président Mwabi Tambwe a dressé un message d’espoir et rassurant pour le rôle des femmes congolaises.

Femmes du Congo, vous êtes les gardiennes de la vie, mais aussi les premières victimes des conflits et des injustices. Sans votre voix, aucun dialogue ne peut prétendre être inclusif.

L’ADIR vous invite à occuper pleinement votre place, non pas à la marge, mais au cœur du processus de réconciliation nationale.
Que votre courage, votre sens du pardon et votre engagement deviennent les piliers d’une nouvelle culture de paix.
Car une nation qui écoute ses femmes construit un avenir plus juste, plus humain et plus durable.

Le président Mwabi Tambwe a précisé le rôle de la jeunesse congolaise dans les pourparlers qui se pointe à l’horizon

« Jeunesse congolaise,
Tu es l’avenir de cette nation, mais aussi son présent actif.
Ne te laisse pas manipuler par les discours de haine, de tribalisme ou de division.

Tu dois devenir la génération du réveil, celle du dialogue, de l’innovation et du développement.
L’ADIR te tend la main pour que tu participes pleinement à la construction d’un Congo réconcilié, où le travail, la créativité et l’unité remplacent la haine et la méfiance », a-t-il dit.

La conférence c’est clôturé sur une note d’espoir, relevant le caractère urgent qui mettront ensemble les filles et fils du pays

« Notre pays traverse des turbulences. Il est peut-être au bord de l’implosion, mais il n’est pas condamné à disparaître.
Tant qu’il existera des femmes et des hommes de bonne volonté prêts à dialoguer, à pardonner, à reconstruire et à aimer leur patrie, l’espoir demeurera vivant ».

Que cette conférence ne soit pas une fin, mais un commencement.
Un point de départ vers un dialogue national permanent, ouvert et inclusif.

Francis Luende