RDC-AFC/M23 : João Lourenço appelle à un cessez-le-feu à partir dès ce 16 mars pour favoriser les négociations de paix
Dans un effort renouvelé pour apaiser la situation tendue à l’Est de la République démocratique du Congo, le Président de la République d’Angola, João Lourenço, a lancé un appel à un cessez-le-feu immédiat, prenant effet ce 16 mars 2025 à minuit. Cette initiative vise à mettre fin aux hostilités entre les forces de l’armée congolaise (AFC) et les rebelles du M23, afin de préparer le terrain pour des négociations de paix.
João Lourenço, en sa qualité de Médiateur en chef du Processus de Paix et Président en Exercice de l’Union Africaine, a souligné que ce cessez-le-feu devait non seulement concerner les actions militaires contre les civils, mais également mettre un terme aux efforts de conquête de nouvelles positions par les belligérants. L’objectif est de réduire les tensions sur le terrain et d’ouvrir la voie à des pourparlers de paix entre le gouvernement congolais et le M23, qui se tiendront dans les jours à venir à Luanda, capitale angolaise.
« Le cessez-le-feu doit inclure toutes les actions hostiles, qu’elles soient dirigées contre les populations civiles ou liées à la prise de nouvelles positions stratégiques dans la zone en conflit », a précisé le communiqué officiel de la Présidence angolaise. Cette mesure est perçue comme un premier pas essentiel vers une désescalade des violences et la création d’un climat propice aux négociations de paix, qui sont censées débuter prochainement.
L’appel à la cessation des hostilités survient après plusieurs mois de tensions croissantes dans la région de l’Est de la RDC, où le conflit a provoqué des milliers de morts et de déplacés. Les autorités angolaises, en collaboration avec les acteurs internationaux, espèrent que cette initiative permettra de créer les conditions nécessaires à un règlement pacifique du conflit.
Les négociations, qui devraient se dérouler à Luanda, constituent un moment crucial pour tenter de mettre fin à une crise qui a duré plusieurs années, fragilisant encore davantage la stabilité de la RDC et de la région des Grands Lacs.
La rédaction