Situation sécuritaire dans l’Est de la RDC :le ministre Alexis Gisaro dénonce la manipulation rwandaise et réaffirme la position de la RDC
Lors du dernier briefing
mardi 11 mars,spéciall sur la cohabitation pacifique des communautés en République Démocratique du Congo (RDC), le ministre d’État, Alexis Gisaro, a fermement rejeté les allégations mensongères du Rwanda, appelant à un rétablissement de la vérité sur la situation de la communauté Banyamulenge et la question du soutien supposé du président rwandais, Paul Kagame.
« Les Banyamulenge n’ont jamais mandaté le président Kagame pour être leur protecteur », a affirmé Gisaro avec véhémence, soulignant que la communauté Tutsi congolaise ne doit en aucun cas servir de prétexte pour justifier l’agenda caché du Rwanda dans la région des Grands Lacs. Une déclaration qui met en lumière les tensions croissantes entre la RDC et son voisin rwandais, exacerbées par le soutien présumé du Rwanda aux groupes rebelles comme le M23, responsable de multiples atrocités dans l’Est du pays.
Le ministre a par ailleurs salué l’activisme diplomatique du président Félix Tshisekedi Tshilombo, qui, selon lui, a su démontrer à la communauté internationale la transformation du Rwanda, autrefois victime du génocide de 1994, en bourreau dans cette même région. Ce retournement de situation est perçu par le gouvernement congolais comme une menace directe à la stabilité régionale et à la sécurité de la RDC.
Face à cette escalade diplomatique et militaire, le gouvernement congolais semble déterminé à défendre l’intégrité du pays et à faire entendre sa voix sur la scène internationale, alors que le climat régional reste tendu et volatile.
Ce rejet catégorique de l’influence rwandaise sur la communauté Banyamulenge s’inscrit dans un contexte de tensions géopolitiques complexes où chaque acteur cherche à influencer l’issue du conflit dans l’Est de la RDC.
La rédaction