crise sécuritaire dans l’Est de la RDC : Museveni plaide pour un dialogue direct entre Kinshasa et le M23

Ce lundi 10 mars, le président ougandais Yoweri Museveni a rencontré Olusegun, l’un des facilitateurs désignés dans le cadre du sommet EAC-SADC visant à résoudre la crise dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). L’entretien a porté principalement sur la situation sécuritaire préoccupante dans la région des Grands Lacs, notamment dans les zones affectées par les violences du groupe armé M23.

Lors des récents sommets de l’EAC et de la SADC-EAC, le président ougandais avait réitéré son appel à un dialogue direct entre le gouvernement congolais et le M23. Selon lui, une telle approche serait essentielle pour parvenir à une solution durable au conflit qui déstabilise l’Est de la RDC depuis plusieurs années.

Les tensions entre le gouvernement de Kinshasa et le M23, soutenu par le Rwanda selon plusieurs rapports internationaux, ont alimenté une instabilité continue dans cette partie du pays. Museveni, en tant que médiateur, insiste sur la nécessité de négociations directes afin d’éviter d’autres souffrances pour les populations civiles prises en otage par cette guerre.

Bien que des efforts de médiation aient déjà été entrepris par diverses organisations internationales, la situation reste complexe. Le dialogue entre les belligérants reste un défi majeur, d’autant plus que les accusations de soutien extérieur au M23, notamment en provenance du Rwanda, compliquent les discussions.

Le sommet EAC-SADC a proposé plusieurs pistes pour désamorcer la crise, mais la position de Museveni met en lumière une divergence fondamentale : pour lui, seule une solution négociée entre Kinshasa et le M23 permettra d’atteindre la paix. Il reste à savoir si cette suggestion sera acceptée par toutes les parties concernées, dans un contexte régional où les intérêts stratégiques sont fortement en jeu.

Cette nouvelle rencontre entre Museveni et Olusegun témoigne de l’intensification des efforts diplomatiques pour tenter de résoudre une crise qui dure depuis des années, plongeant les populations de l’Est de la RDC dans une précarité toujours plus grande. Les prochains mois seront décisifs pour l’avenir de la région.

la rédaction

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