Lubumbashi : la journée internationale des droits de la femme placée sous le signe de la solidarité et de la paix en faveur de l’Est de la RDC

La ville de Lubumbashi a vibré
ce samedi 8 mars au rythme de prières et de gestes de solidarité à l’occasion de la Journée Internationale des Droits de la Femme, célébrée cette année dans un contexte marqué par l’actualité tragique de l’Est de la République Démocratique du Congo. Cette journée, dédiée à la défense des droits des femmes, a également été un moment fort d’unité nationale et de mobilisation en faveur de la paix, particulièrement pour les femmes et les populations souffrant des conflits armés dans l’Est du pays.

Un appel à l’unité et à la paix

L’événement phare de cette commémoration a eu lieu à l’Amphithéâtre Professeur Kalaba Mutabusha de l’Université de Lubumbashi, où un culte œcuménique a réuni autorités locales, diplomates, membres de la société civile et plusieurs centaines de citoyens venus témoigner de leur soutien aux victimes de la guerre. Ce moment spirituel a été l’occasion de lancer des prières ferventes pour la fin du conflit qui ravage l’Est de la RDC, mais aussi pour la souveraineté nationale et la fin de l’ingérence étrangère. Les voix réunies ont supplié pour la paix, notamment avec des appels à l’arrêt des ingérences, en particulier celles des troupes rwandaises, exacerbant les tensions régionales.

Solidarité concrète et soutien aux victimes du conflit

Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, a prononcé un discours poignant dans lequel il a réaffirmé l’engagement de la province aux côtés des victimes des violences à l’Est. Ce message de solidarité a été également l’occasion de rappeler que la lutte pour la défense du territoire national, sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi, est une cause commune à tout le peuple congolais. Kyabula a souligné que chaque Haut-Katangais doit se tenir aux côtés de l’État dans la résistance contre l’agression étrangère et la préservation de l’intégrité du pays.

La journée a été également marquée par une collecte de fonds pour soutenir les troupes loyalistes, soulignant ainsi l’engagement des Haut-Katangais dans la lutte pour la paix et la sécurité, tout en apportant un soutien tangible à ceux qui combattent sur les lignes de front.

Les femmes en première ligne pour la paix et les droits humains

La journée a pris une dimension particulière cette année, avec des figures féminines en première ligne. Des Députées provinciales, des militantes féministes, ainsi que des membres du gouvernement et du corps diplomatique ont pris la parole pour rappeler l’importance de la lutte pour les droits des femmes. La situation sécuritaire en RDC a rendu cette journée encore plus significative, renforçant l’appel à une action collective pour la paix, la justice, et la promotion de l’égalité des genres.

Les femmes de Lubumbashi ont ainsi réaffirmé que leur lutte pour leurs droits ne se limite pas à des avancées sociales, mais inclut aussi un engagement pour la paix, dans un contexte où la violence affecte profondément la population, et en particulier les femmes et les enfants de l’Est du pays.

Un engagement pour l’unité nationale

Au-delà de la célébration des droits des femmes, cette journée à Lubumbashi a été un puissant message de solidarité envers les victimes de guerre à l’Est et un appel à l’unité nationale face aux défis sécuritaires du pays. La lutte pour l’égalité des genres est, dans ce contexte, indissociable de l’engagement patriote pour la défense de la paix et de la souveraineté nationale.

la Journée Internationale des Droits de la Femme à Lubumbashi n’a pas été qu’une simple commémoration. Elle a incarné un symbole fort de résilience et de solidarité, rappelant que le combat pour les droits des femmes est étroitement lié à celui pour la paix et la stabilité du pays tout entier.

Times.cd

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