trois étudiants tués lors d’affrontements Violents à l’ISTA: une manifestation qui vire au drame
L’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA) a été secoué par des scènes de violence intense ce lundi, lorsque trois étudiants ont perdu la vie lors de violents affrontements avec les forces de sécurité nationales. Les incidents ont éclaté à la suite de manifestations contre la récente décision de l’administration de l’ISTA d’augmenter les frais de scolarité et d’imposer un paiement en dollars américains pour l’année académique 2024-2025.
Les étudiants, déjà confrontés à des difficultés économiques, se sont opposés fermement à cette nouvelle politique, qu’ils considèrent comme une lourde charge supplémentaire. Pour exprimer leur mécontentement, ils ont organisé des manifestations qui ont rapidement dégénéré en scènes de chaos, bloquant les routes et mettant le feu à des pneus autour du campus.
Les autorités ont réagi rapidement en déployant des unités de la sécurité nationale pour disperser les manifestants. Mais les tensions ont rapidement escaladé, et des échanges de tirs à balles réelles ont éclaté. Le bilan humain est tragique : trois étudiants ont été tués sur place, et plusieurs autres ont été blessés, suscitant une vive indignation au sein de la communauté universitaire et au-delà.
À l’heure actuelle, la situation reste tendue autour de l’ISTA, avec des rumeurs faisant état d’une intensification des protestations dans les prochains jours. Les étudiants continuent de réclamer l’annulation de la hausse des frais et le rétablissement d’un système de paiement plus accessible, alors que les autorités restent silencieuses sur l’incident.
Ce drame soulève de nombreuses questions sur les conditions de vie des étudiants, déjà fragilisées par une situation économique précaire, et sur l’usage disproportionné de la force par les forces de sécurité. L’avenir de la contestation semble incertain, mais les autorités auront sans doute à répondre à ces violences qui ont coûté la vie à des jeunes manifestant pour leurs droits.
Cedrick Katay Kalombo