Est de la RDC : Antonio Guterres dénonce les atrocités et l’escalade de la violence

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa vive préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), où les violences entre groupes armés, notamment le M23, et les forces congolaises se sont intensifiées.

« Des milliers de personnes ont été tuées – y compris des femmes et des enfants – et des centaines de milliers ont été forcées de quitter leur foyer dans l’est de la RDC », a déclaré Antonio Guterres, soulignant l’ampleur de la crise humanitaire en cours.

Le chef de l’ONU a également alerté sur la persistance des menaces posées par plusieurs groupes armés, qu’ils soient congolais ou étrangers. « Nous constatons également que d’autres groupes armés, congolais ou étrangers, continuent de représenter une menace », a-t-il ajouté, pointant du doigt l’insécurité généralisée qui affecte la région des Grands Lacs.

Un conflit aux répercussions régionales

La recrudescence des combats entre l’armée congolaise et le M23, soutenu par le Rwanda selon Kinshasa, a exacerbé les tensions diplomatiques entre la RDC et son voisin. Les autorités congolaises accusent Kigali de jouer un rôle actif dans cette crise, tandis que le Rwanda rejette ces allégations.

Cette montée de violence a provoqué le déplacement de centaines de milliers de personnes, aggravant une crise humanitaire déjà alarmante. De nombreuses organisations humanitaires peinent à venir en aide aux populations en détresse en raison de l’insécurité persistante.

Appels à une solution diplomatique

Face à l’urgence de la situation, Antonio Guterres a réitéré l’appel de l’ONU à une solution pacifique et durable au conflit. Plusieurs initiatives diplomatiques sont en cours, notamment sous l’égide de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), mais elles peinent à produire des résultats concrets sur le terrain.

Alors que les combats se poursuivent, la communauté internationale est appelée à intensifier ses efforts pour éviter une catastrophe humanitaire encore plus grave et prévenir une escalade qui pourrait déstabiliser davantage toute la région.

Francis Luende

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