Foot : Dauphin Noir appelle ses joueurs en permanence

Le club de football Dauphin Noir de Goma, situé dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), a annoncé,le mercredi 5 février, que ses joueurs et membres du staff technique continueront à résider dans les différentes permanences de l’équipe. Cette décision, prise par le comité du club, restera en vigueur jusqu’à ce que la situation sécuritaire à Goma se stabilise.

Dans un communiqué, le club a expliqué : « Depuis la dégradation de la situation sécuritaire, nous avons pris la décision de maintenir tous les joueurs et membres du staff dans les permanences afin de les protéger. Aucun d’entre eux ne doit quitter ces lieux sans en informer la direction. Toute personne qui se rendra ailleurs sans autorisation sera considérée comme indisciplinée », a précisé le club.

Dauphin Noir a également exprimé son incapacité à suivre les membres qui se déconnecteraient de la permanence, soulignant que seuls ceux qui restent sur place bénéficieront du soutien du club.

Malgré les violences qui secouent Goma, attribuées aux rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, le club a confirmé que tous les membres de l’équipe sont sortis indemnes des affrontements. « Grâce à Dieu et à vos prières, tous les joueurs, membres du staff et du comité sportif présents à Goma sont sains et saufs », a ajouté le club, tout en remerciant les soutiens reçus.

Au classement de la 30ème édition de la Ligue nationale de football, l’AS Dauphin Noir occupe actuellement la 5ème place avec 19 points en 12 matchs disputés. Avec un bilan de 6 victoires, 5 matches nuls et une seule défaite, l’équipe de Goma réalise une bonne saison.

Enfin, le club a exprimé son espoir que la situation à Goma se normalise rapidement : « Nous restons solidaires et unis, et continuons à prier pour que la paix revienne rapidement dans notre ville et dans l’Est de la RDC », a conclu Dauphin Noir.

Les habitants de Goma attendent avec impatience que la stabilité revienne pour que la vie quotidienne et les activités sportives puissent reprendre.

Emmanuel M.