ESU: majoration des frais à l’école santé publique de l’université de Lubumbashi,les étudiants boycottent les cours
Ce mercredi 5 février 2025, les étudiants de l’École de Santé Publique de l’Université de Lubumbashi ont exprimé leur mécontentement en boycottant les auditoires en raison de la récente augmentation des frais académiques. Un mouvement de révolte s’est rapidement formé, alimenté par l’annonce des nouvelles majorations concernant plusieurs frais liés à leur formation.
Parmi les frais contestés, figurent les frais connexes désormais fixés à 100 $, les frais de stage dont les montants varient de 50 à 100 $, ainsi que les frais de dépôt de rapport de stage fixés à 90 000 FC. En outre, les étudiants doivent désormais s’acquitter de 10 $ pour les frais dits « académique » et 10 $ pour les frais d’interrogation. Les fiches de proposition de sujet et de suivi, également un élément clé du cursus, ont été augmentées à 50 000 FC chacune.
Les étudiants, frappés par ces augmentations soudaines, estiment que ces frais supplémentaires alourdissent de manière insupportable leur parcours académique déjà semé d’embûches. « Nous sommes déjà confrontés à une situation économique difficile. Cette hausse des frais ne fait qu’aggraver notre situation. C’est un fardeau supplémentaire pour nous et nos familles », a déclaré l’un des représentants des étudiants.
Dans un climat tendu, les étudiants ont décidé de ne pas accéder aux auditoires ce mercredi 05 février 2025, en signe de protestation. Ce mouvement de révolte vise à obtenir la révision de ces frais et à exprimer leur désapprobation face à ce qu’ils considèrent comme une décision injuste de la part de l’administration.
L’administration de l’Université de Lubumbashi n’a pas encore réagi publiquement à ces revendications, mais la pression des étudiants semble croissante. Une réunion entre les représentants des étudiants et les responsables administratifs pourrait avoir lieu dans les prochains jours pour discuter de cette situation.
L’issue de ce conflit pourrait avoir des répercussions importantes sur la vie académique et sociale de l’Université de Lubumbashi, et de nombreux étudiants espèrent que la situation sera rapidement réglée dans l’intérêt de tous.
Cedrick Katay Kalombo