Insécurité dans l’Est de la RDC : le cardinal Fridolin Ambongo exprime sa compassion après sa rencontre avec le Président Félix Tshisekedi
La crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo continue de susciter des réactions au sein des leaders religieux. Ce lundi soir, le cardinal Fridolin Ambongo, accompagné d’une délégation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ÉCC), a été reçu par le président Félix Tshisekedi à la Cité de l’UA à Kinshasa.
À l’issue de cette rencontre, le prélat catholique s’est dit profondément préoccupé par la souffrance des populations de l’Est du pays, victimes de violences depuis plusieurs décennies.
Un cri du cœur pour les victimes de l’Est,
« Nous sommes troublés comme pasteurs par la situation que vivent actuellement nos frères et sœurs à l’Est du pays. Nous n’arrivons pas à comprendre qu’est-ce que ces gens ont fait pour mériter un traitement aussi indigne de l’être humain et qui dure depuis trois décennies », a déclaré le cardinal Fridolin Ambongo.
Les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri sont en proie à une insécurité persistante, exacerbée par l’activisme des groupes armés, dont les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, selon les autorités congolaises.
Un message de solidarité et d’engagement,
En tant que leaders religieux, la délégation de la CENCO et de l’ÉCC affirme vouloir jouer un rôle actif dans la recherche d’une solution pacifique.
« Voilà pourquoi nous, comme pasteurs, tout en prenant notre responsabilité à aller vers les uns et les autres pour chercher des solutions, nous voulons d’abord exprimer notre compassion, notre proximité et aussi notre solidarité envers nos frères et sœurs qui vivent à Goma, Bukavu, Beni et Butembo, affectés par cette situation », a ajouté le cardinal Ambongo.
Cette rencontre avec Félix Tshisekedi s’inscrit dans une série de consultations visant à trouver une issue pacifique et durable à la crise sécuritaire dans l’Est du pays. Les chefs religieux espèrent que leur plaidoyer encouragera des actions concrètes pour soulager les souffrances des populations locales.
La situation à l’Est de la RDC reste une préoccupation majeure, et la mobilisation des autorités, des acteurs religieux et de la communauté internationale sera essentielle pour mettre fin à ce cycle de violences qui perdure depuis trop longtemps.
La rédaction