RDC: Violents combats en cours près de Goma, l’armée congolaise résiste face aux assauts Rwandais
La tension est à son comble dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Depuis la matinée de Ce dimanche 26 janvier, plusieurs troupes de l’armée rwandaise auraient traversé la frontière pour soutenir les rebelles du M23 dans une tentative de s’emparer de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Selon des sources locales et des médias internationaux, l’objectif des agresseurs serait de contrôler la ville stratégique de Goma avant la réunion d’urgence convoquée ce dimanche par le Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter de la situation sécuritaire dans la région.
Une résistance acharnée des FARDC
Dès ce matin, des affrontements violents ont été signalés autour des bornes frontalières 12 et 13, où les troupes rwandaises et les rebelles du M23 ont tenté de forcer les Forces Armées de la RDC (FARDC) à replier. Cependant, l’armée congolaise tient fermement ses positions malgré des attaques soutenues, y compris l’utilisation de drones kamikazes par l’ennemi.
Le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise, a réaffirmé samedi que Goma ne tomberait pas entre les mains des agresseurs. « Maintenant, la guerre vient de commencer », a-t-il déclaré, soulignant la détermination des FARDC à repousser toute avancée ennemie.
L’enjeu stratégique de Goma
La prise de Goma représenterait un coup dur pour la RDC, tant sur le plan militaire que diplomatique. Cette ville, capitale économique et administrative du Nord-Kivu, est également une porte d’entrée vers le Rwanda et une zone clé pour les échanges régionaux.
Kinshasa accuse Kigali de soutenir activement le M23, un groupe rebelle qui multiplie les offensives depuis plusieurs mois. Malgré les appels internationaux à la désescalade, l’implication de l’armée rwandaise dans les combats semble s’intensifier, aggravant une crise déjà explosive.
Le soutien attendu de la communauté internationale
Alors que les combats se poursuivent, Kinshasa espère un soutien renforcé de la communauté internationale. La réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, prévue ce dimanche, pourrait être déterminante pour contraindre le Rwanda à cesser ses actions hostiles sur le territoire congolais.
En attendant, les FARDC continuent de résister sur le front, réaffirmant leur engagement à défendre l’intégrité territoriale du pays.
La situation reste hautement volatile, et les regards sont tournés vers Goma, où se joue une bataille cruciale pour la souveraineté de la RDC. Affaire
La rédaction