Conflit frontalière : la France réaffirme son soutien à la souveraineté congolaise et appelle à la réunion d’urgence au conseil de sécurité
La situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) continue de mobiliser l’attention de la communauté internationale. Nicolas de Rivière, ambassadeur de France auprès des Nations Unies, a déclaré que la France réitère son soutien total à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la RDC.
Lors d’une déclaration, l’ambassadeur a annoncé que son pays soutient la demande de Kinshasa pour une réunion publique d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies, afin d’aborder la situation critique dans la région.
La voix de Kinshasa portée par Thérèse Kayikwamba
Mme Thérèse Kayikwamba, Ministre des Affaires Étrangères de la RDC, en mission à New York, représente le gouvernement congolais dans ce dossier sensible. Elle plaide pour une internationalisation accrue du conflit à l’Est du pays et dénonce fermement l’inaction du Conseil de sécurité face à l’agression extérieure.
Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir activement le groupe rebelle M23, qui déstabilise les provinces orientales du pays. Le gouvernement congolais exige que des mesures fortes soient prises contre Kigali, notamment en raison de la présence avérée de militaires rwandais sur le territoire congolais.
Face à l’escalade des violences et à la crise humanitaire dans l’Est de la RDC, le soutien de la France à une réunion d’urgence marque une étape importante. Kinshasa espère mobiliser les grandes puissances mondiales pour mettre fin à l’agression étrangère et à l’instabilité qui sévissent dans cette région stratégique.
Le conflit opposant les FARDC aux rebelles du M23, soutenus selon Kinshasa par Kigali, a engendré des milliers de déplacés et accentué les tensions diplomatiques dans la région des Grands Lacs.
La réunion du Conseil de sécurité, soutenue par la France, pourrait représenter une opportunité cruciale pour exiger des comptes aux acteurs impliqués et promouvoir des solutions durables.
La rédaction