LAMUKA: organise une marche pour exiger la libération de ses cadres et dénoncer les violations des droits humains

Les partis politiques membres de la coalition LAMUKA, dont l’ECIDé et l’AddCongo, ont organisé ce samedi une manifestation sur le boulevard Lumumba à Kinshasa. L’objectif de cette marche était de réclamer la libération immédiate de leurs cadres, enlevés par les services de sécurité il y a un mois, et dont la destination reste inconnue à ce jour.

Selon Prince Epengé, porte-parole de LAMUKA, cette action vise à dénoncer les arrestations arbitraires, les intimidations et les menaces de mort à l’encontre de l’opposition. « Nous exigeons la libération de nos leaders et un arrêt immédiat de la répression à l’encontre de ceux qui s’opposent au régime en place », a-t-il déclaré devant une foule de manifestants.

La coalition LAMUKA a également exprimé sa préoccupation face à la situation sécuritaire et humanitaire dans l’est de la République Démocratique du Congo, notamment la chute de Minova et le chaos autour de Goma. LAMUKA considère que ces événements illustrent l’incapacité du président Félix Tshisekedi à protéger les Congolais. « Le régime Tshisekedi n’a pas su assurer la sécurité des citoyens dans l’Est, ce qui met en évidence son échec. Nous demandons soit sa démission, soit qu’il renonce publiquement à son projet de prolongation de son mandat à travers une modification de la Constitution pour un troisième mandat », a ajouté Epengé.

Les partis membres de LAMUKA appellent ainsi à une prise de responsabilité immédiate du gouvernement et réclament un retour à l’ordre constitutionnel et au respect des droits humains fondamentaux.

Cette marche intervient dans un contexte politique tendu, alors que les critiques à l’égard de la gestion de la sécurité et des libertés fondamentales sous le régime de Félix Tshisekedi se multiplient. Les opposants ne cessent de dénoncer ce qu’ils considèrent comme un climat de répression et de suppression des voix dissidentes.

LAMUKA maintient sa pression sur le gouvernement et continue d’exiger des changements immédiats pour garantir la liberté et la sécurité des citoyens congolais.

La rédaction

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