RDC: le gouvernement demande une session urgente du conseil de sécurité de l’ONU pour L’Est du pays
Face à l’aggravation continue de la situation sécuritaire dans la région du Nord-Kivu, la République Démocratique du Congo (RDC) a sollicité une session publique d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies. La demande a été formulée par la Vice-Première Ministre (VPM) des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, qui séjourne actuellement à New York pour plaider en faveur de cette initiative.
Le gouvernement congolais a exprimé ses préoccupations croissantes face aux violences perpétrées par les groupes armés dans le Nord-Kivu, une région déjà durement touchée par des conflits armés persistants. Cette requête s’inscrit dans le cadre d’une volonté de renforcer la réponse internationale face à la crise humanitaire et sécuritaire qui frappe la population civile dans cette zone de l’est de la RDC.
Selon l’équipe de la VPM, Thérèse Kayikwamba a souligné lors de ses interventions à New York que l’ONU et la communauté internationale doivent jouer un rôle plus actif et coordonné pour soutenir les efforts de stabilisation de la région. Elle a également insisté sur l’urgence d’une réponse collective pour mettre fin aux violences et protéger les civils, tout en appelant à une plus grande implication des forces de maintien de la paix de l’ONU.
La situation au Nord-Kivu s’est considérablement détériorée ces derniers mois, avec des affrontements violents entre les forces armées congolaises (FARDC) et les groupes rebelles, dont le M23, dans plusieurs localités stratégiques. Ces violences ont provoqué des déplacements massifs de populations et un besoin urgent d’assistance humanitaire.
La RDC espère que la session d’urgence du Conseil de sécurité permettra d’intensifier la pression sur les parties prenantes et de favoriser une solution politique durable pour la région. Cette démarche met en lumière la priorité du gouvernement congolais de renforcer la coopération internationale face aux défis sécuritaires internes et de protéger les droits et la dignité des civils congolais.
La rédaction