Ensemble de Moïse katumbi dénonce l’aggravation de l’intolérance politique sous le régime Tshisekedi
Le parti politique Ensemble pour la République, dirigé par Moïse Katumbi, exprime de vives préoccupations concernant « l’aggravation de l’intolérance politique orchestrée par le régime de Félix Tshisekedi ». Dans une communication faite le mardi 21 janvier 2025 à Kinshasa, le secrétaire général de ce parti, Dieudonné Bolengetenge, interpelle l’opinion publique nationale et internationale sur des cas alarmants de meurtres, d’enlèvements et d’arrestations arbitraires dont sont victimes ses membres.
M. Bolengetenge a cité des incidents récents, notamment l’enlèvement de Jean-Claude Ndala Muselwa à Lubumbashi en décembre dernier et celui de John Mbangu Kayombo, survenu mercredi dernier, attribué aux services de sécurité.
« Nous appelons l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale sur la montée de l’intolérance politique orchestrée par le régime de Monsieur Félix Tshisekedi. Ces actes de barbarie et d’abus de pouvoir soulignent l’exposition du peuple congolais à un régime totalitaire qui menace la paix intérieure et le vivre-ensemble », a-t-il déclaré, en faisant référence à des violations ostensibles des articles 8, 18 et 23 de la Constitution de la République Démocratique du Congo.
Le parti Ensemble pour la République demande également la libération d’Emmanuel Linyekula Yenga, son coordonnateur provincial pour la province de la Tshopo, enlevé à Kisangani le 25 octobre 2024, et qui est toujours séquestré, sans jugement ni condamnation.
Le parti politique d’opposition insiste sur la nécessité de respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales des citoyens, affirmant que le mépris pour ces droits et libertés fait de ce régime le « fossoyeur de la paix » en RDC.
En guise de conclusion, Ensemble pour la République appelle le peuple congolais à s’opposer fermement à l’injustice, à l’oppression et aux dérives dictatoriales qui menacent la cohésion nationale et mettent en péril la gestion des affaires publiques.
La rédaction