Politique : la réforme constitutionnelle devrait permettre de mieux adapter les institutions de la RDC aux réalités contemporaines, tout en répondant aux aspirations du peuple congolais (Marcelin Bilomba)
Le Secrétaire Général a.i. de l’UDPS, Deo Bizibu, a officiellement lancé ce lundi 20 janvier les travaux de la commission de réflexion sur la réforme constitutionnelle au centre catholique Nganda, en présence de plusieurs cadres et militants de l’UDPS.
La Commission, créée pour analyser et proposer des modifications potentielles à la Constitution de la RDC, entend mener un travail de réflexion approfondi afin de répondre aux défis politiques et institutionnels du pays.
Le lancement de ces travaux a suscité une large couverture médiatique, les membres du parti et les observateurs politiques s’attendant à ce que cette réforme marque un tournant dans la gestion politique et institutionnelle de la RDC.
Au sortir de l’ouverture, Marcelin Bilomba, cadre de l’UDPS, a pris la parole devant la presse pour exposer les enjeux de cette réforme constitutionnelle. Selon lui, cette initiative vise à renforcer la démocratie, améliorer la gouvernance et garantir une meilleure représentativité des différents groupes sociaux et politiques dans le processus décisionnel.
Bilomba a également souligné que la réforme constitutionnelle devrait permettre de mieux adapter les institutions de la RDC aux réalités contemporaines, tout en répondant aux aspirations du peuple congolais.
« La réforme constitutionnelle est un processus qui doit être inclusif et transparent. Nous voulons que cette commission travaille de manière collégiale, en tenant compte des divers avis, pour aboutir à une Constitution qui répond aux attentes du peuple congolais », a déclaré Marcelin Bilomba.
Les travaux de la Commission de Réflexion devraient se poursuivre durant plusieurs mois, avec des consultations internes au sein de l’UDPS, mais aussi des échanges avec d’autres partis politiques, la société civile et les experts constitutionnels. L’objectif est de proposer un projet de révision qui pourra être soumis au gouvernement et, ultérieurement, au Parlement pour approbation.
Cette initiative intervient dans un contexte politique marqué par la volonté du gouvernement et de la majorité présidentielle de consolider les acquis démocratiques et d’améliorer le cadre législatif et institutionnel du pays. Toutefois, certains analystes politiques soulignent que la réforme constitutionnelle pourrait aussi être perçue comme un moyen pour le pouvoir en place de renforcer son contrôle sur les institutions nationales.
Les observateurs attendent avec attention l’évolution des travaux de cette commission et les propositions qui en découleront, qui pourraient avoir un impact significatif sur l’avenir politique de la RDC.
Francis Luende