Nord- ubagi : l’administrateur du territoire de Bosobolo alerte sur le déplacement massif des centrafricains
Alerte sur le déplacement massif de 6 109 Centrafricains dans le Nord-Ubangi.
L’administrateur du territoire de Bosobolo, a lancé une alerte concernant ce mouvement de populations centrafricaines fuyant les violents affrontements qui opposent, depuis le 24 décembre 2024, les rebelles de la Séléka et les forces armées centrafricaines. Environ 6 109 personnes ont traversé la rivière Ubangi pour se réfugier dans plusieurs localités de la province du Nord-Ubangi, à la frontière avec la République Centrafricaine.
Ce déplacement survient dans un contexte de guerre civile intense en République Centrafricaine, où les combats ont contraint de nombreuses familles à fuir leurs foyers à la recherche de sécurité. Les déplacés se sont installés principalement dans les zones frontalières du Nord-Ubangi, où les autorités locales font face à une situation humanitaire de plus en plus complexe.
Le Nord-Ubangi étant une région déjà vulnérable, l’arrivée de ces milliers de déplacés aggrave la pression sur les ressources locales, notamment les infrastructures de santé, l’alimentation et l’hébergement. Les autorités congolaises ont exprimé leur inquiétude face à l’ampleur de ce flux migratoire et ont appelé à une aide humanitaire urgente pour soutenir les déplacés et les communautés d’accueil.
Les autorités provinciales, en collaboration avec des organisations humanitaires, travaillent activement pour fournir des abris temporaires, des soins médicaux, et une aide alimentaire pour répondre aux besoins pressants de ces populations vulnérables. Cependant, la situation reste critique, et les appels à l’aide se multiplient pour éviter une crise humanitaire majeure.
La RDC, en particulier la province du Nord-Ubangi, continue de jouer un rôle clé en tant que refuge pour les civils fuyant les violences des conflits voisins. La solidarité nationale et internationale sera essentielle pour soutenir ces populations déplacées et minimiser les impacts de cette tragédie humanitaire.
La rédaction