RDC : pas de reprise des cours dans plusieurs écoles de Nziapanda, Lubero, En raison des Attaques des Rebelles ADF
Ce lundi 6 janvier 2025, de nombreuses écoles de la sous-division de Nziapanda, située dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, n’ont pas repris leurs activités scolaires comme prévu. Cette situation fait suite à un contexte de sécurité très précaire dans cette région, où les attaques des rebelles ADF (Allied Democratic Forces) ont provoqué des déplacements massifs de la population civile fin 2024.
Selon les informations rapportées par la société civile du secteur de Bapere, plusieurs écoles des localités de Nziapanda, Byambwe, Itendi et Kaheku sont restées fermées. Ces zones ont été particulièrement touchées par les incursions des ADF, un groupe armé responsable de violences récurrentes dans cette partie du pays. Les habitants de ces régions ont été contraints de fuir vers des lieux jugés plus sûrs, loin des menaces récurrentes des groupes armés.
Les sources locales indiquent que la population, principalement composée de familles vulnérables, n’a pas encore pu regagner ses foyers et que la situation d’insécurité perdure. Ce climat de peur et d’incertitude empêche la reprise normale des cours dans de nombreuses écoles, où les enseignants et les élèves ne se sentent pas en sécurité pour reprendre les activités pédagogiques.
Les autorités locales et les responsables de l’éducation de la province du Nord-Kivu sont appelés à prendre des mesures urgentes pour garantir la sécurité des élèves et des enseignants, tout en mettant en place des solutions alternatives pour la reprise des cours dans les zones affectées. Le ministère de l’Éducation nationale, ainsi que les acteurs humanitaires, doivent également intervenir pour soutenir les populations déplacées et faciliter leur retour dans les régions affectées.
Cette situation reflète l’ampleur du défi sécuritaire auquel est confrontée la région du Nord-Kivu, qui continue de lutter contre les violences armées. Les écoles, en tant que symboles de la stabilité et du développement, se trouvent au cœur de ce conflit, avec des milliers d’enfants dont l’accès à l’éducation est gravement compromis par la crise en cours.
cedrick katay kalombo