Après les festivités de fin d’année, la République Démocratique du Congo marque ce lundi 6 janvier 2025 par la reprise officielle des cours sur l’ensemble de son territoire. Des millions d’élèves ont renoué avec les bancs de l’école, mettant fin à la pause des fêtes.

Une rentrée sous le signe de la discipline

De Lubumbashi à Goma, en passant par Kinshasa et Bukavu, le retour en classe s’est déroulé dans une ambiance studieuse. Selon Jean-Pierre Kasongo, directeur d’une école à Lubumbashi, tout est en place pour accueillir les élèves. « Nous avons préparé les salles de classe et mobilisé nos équipes pour garantir une reprise dans de bonnes conditions », a-t-il affirmé.

La mobilisation au rendez-vous

Les premières observations indiquent une participation massive des élèves, notamment dans les grandes agglomérations. Plusieurs établissements ont choisi de commencer cette semaine par des sessions de révision, afin d’aider les apprenants à reprendre progressivement le rythme scolaire après les festivités.

Des défis persistants

Cependant, la rentrée n’est pas sans difficultés. Certains parents dénoncent encore la pression des frais scolaires dans un contexte économique difficile. Dans les zones rurales, les défis logistiques, comme l’accès aux fournitures et l’état des infrastructures, continuent de poser problème.

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), dans une allocution ce week-end, a exhorté tous les acteurs à s’engager pleinement pour faire de ce trimestre un succès. Il a également souligné les priorités pour 2025 : la poursuite de la gratuité de l’enseignement de base et l’amélioration des infrastructures scolaires.

Une année cruciale pour l’éducation

Avec cette reprise, 2025 s’annonce comme une année décisive pour le secteur éducatif en RDC. Tous les regards sont tournés vers les autorités pour voir si les ambitions affichées pourront se concrétiser. Pour les élèves, les enseignants et les parents, l’enjeu est clair : faire de l’éducation un véritable levier de développement.

Cedrick Katay Kalombo