Afrique : lutte contre le blanchiment des capitaux, Patricia Maisha décide d’accompagner le projet de mobilisation lancé par DH et GIZ

Pendant 4 jours, la GIZ a apporté son appui technique, logistique et financier à l’atelier de formation de plus de 150 membres des organisations de la société civile de la ville de Kinshasa. C’est la salle Lubumbashi du Pullman Hôtel qui a servi de cadre à cette rencontre historique en République Démocratique du Congo.

Une occasion pour Madame Patricia Maisha actrice au développement et visionnaire du Consortium des Réseaux des Femmes de saluer l’initiative de la Dignité Humaine Asbl qui s’implique pour lutter contre les flux financiers et le blanchiment des capitaux en République Démocratique du Congo et en Afrique en général. Cette matière concerne toutes les institutions de la République, l’école, le gouvernement, le ministère et la présidence y compris le secteur privé du pays fait savoir Patricia Maisha qui déplore la léthargie car jusque là, aucun détourner n’a subit correctement la rigueur de la loi.

Madame Patricia Maisha n’a pas hesité pour féliciter de vive voix, la Presidente du Conseil d’Administration de la Dignité Humaine Asbl Elodie Ntamuzinda W’ingul pour ce programme qui vise à mobiliser toutes les communautés. Un programme appuyé par la Cooperation Allemande.

Cette femme dynamique de la société civile promet son accompagnement et sa participation active dans la mise en oeuvre de ce projet de lutte contre les flux financiers et le blanchiment des capitaux, un programme qui va contribuer à la bonne gouvernance en Afrique.

Patricia Maisha demande à la Presidente du Conseil d’Administration de la Dignité Humaine Asbl, Excellence Elodie Ntamuzinda W’ingul à cibler également les dirigeants de la République car le détournement des fonds de l’État devient fréquent et repetitif. Un mot qui ronge la société congolaise. La corruption devient institutionnaliser et personne ne s’inquiète lorsque des individus détournent des montants allant au delà de 100 millions de dollars américains.

Je pense que la Dignité Humaine Asbl a ciblé un secteur important surtout qu’il est grand temps de renforcer la capacité des acteurs actifs de la société civile. Pour moi, je pense qu’il est urgent de former les membres du gouvernement qui gèrent les finances de l’état.

À cet effet, je suis disponible pour accompagner les membres de la société civile dans la lutte contre la criminalité financiere.

Avec ma structure, nous restons disponible pour accompagner les participants qui devront dans les jours prochains, sensibiliser la population à travers le pays a-t-elle insisté.

Elle n’a pas manqué de remercier la Conseillère Technique pour la Coopération Inter-institutions et Internationales
du Projet Lutte contre les Flux Financiers Illicites en RDC (LuCoFFI -GIZ). Grâce à son appui, ce projet est actif dans les provinces du Haut Katanga, Lualaba, Nord Kivu, Kongo Central y compris la ville province de Kinshasa.

Elle a egalement loué la qualité des enseignements dispensés par le facilitateur Essiame Koko Dzoka expert du secteur venu du Togo.

Patricia Maisha pense estime que le projet de lutte contre le blanchiment des capitaux revêt une importance essentielle car, elle va permettre à la population de comprendre comment les criminels opèrent.

Pour sa part, Excellence Elodie Ntamuzinda W’ingul de la Dignité Humaine Asbl a fait savoir que sa structure est une plateforme d’initiative locales de développement qui, cette fois-ci, avec les organisations Citoyennes, la dynamique des 26 provinces, le Consortium des réseaux des Femmes et le Réseau des Femmes d’Afrique Francophone pour l’atteinte des Objectifs de Développement durable se lance dans la mobilisation des communautés au tour de cette thématique lutte contre les flux financiers illicites et autres. Elle remercie son partenaire la Cooperation Allemande et le ministère des droits humains pour leur implication dans la mise en oeuvre de ce vaste programme.

Selon Elodie Ntamuzinda, la mise en conformité de l’obligation de la Lutte Contre le Blanchiment de Capitaux et contre le Financement du Terrorisme (LCB-FT) et de la prolifération des armes de destructions massives, des entreprises congolaises, constitue un enjeu majeur pour le pays de Lumumba.

A l’issu de cet atelier, les participants sont capables de definir et de comprendre le blanchiment des capitaux, en expliquer les différentes étapes, identifier les typologies les plus courantes, comprendre les techniques utilisées par les criminels pour blanchir de l’argent etc.

Pour marquer l’histoire, chaque participant a reçu des organisateurs, un brevet. Cet atelier s’est clôturé avec séance des photos souvenir

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