RDC : Vivant ou mort depuis le mois de septembre 2023, la famille de MANSILA DIEU MERCI recherche les traces de son fils

La famille de MANSILA Dieu Merci Dieu Merci sollicite l’implication des Ongs des Droits de l’Homme pour retrouver ce jeune introuvable depuis qu’il s’était rendu au service au centre des affaires, dans la Commune de la Gombe où, il prestait aux Affaires Étrangères comme fonctionnaire de l’État. Cette famille écoeurée l’a fait savoir à la presse, ce jeudi 20 juin, à L’ Église du Christ au Congo, à l’issue d’une messe tenue à l’occasion de la journée internationale des réfugiés..

En effet, vers le mois d’Août de l’année 2023, ce fonctionnaire de carrière, diplomate et cadre au Ministère des Affaires Étrangères a été interviewé par un journaliste d’une télévision locale comme expert du secteur sur la situation préoccupante dans l’Est de la République Démocratique du Congo et sur la Diplomatie offensive menée par le pouvoir en exercice. Sans maché les mots, MANSILA Dieu Merci Dieu Merci, dans une vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux et supprimée par les services de sécurité, a fait savoir que l’État a failli à sa mission de protéger et sécuriser les citoyens dans les zones en conflits particulièrement à Bunagana où il y a les terroristes du M23 et à Beni où règne la désolation atroce des ADF, un autre groupe de terroristes de la région.

Dans ses propos, il avait évoqué le cas des déplacés de guerre qui sont visibles dans les camps d’encadrement transitoire aux alentours de la ville de GOMA et SAKÉ dans la province du Nord-Kivu. S’agissant de la diplomatie, ce jeune avait déploré les nombreux voyages sans résultats valables pour la population Congolaise, effectués par le Président de la République actuel. Tout en démontrant que la diplomatie est faible et encore très faible. Manque des stratégies, il faudrait revoir le cadre opérationnel pour permettre aux éléments de M23 et des ADF d’arrêter la tuerie des populations. C’est dans ce contexte clé, que MANSILA Dieu Merci Dieu Merci, avait jugé négatif l’État de siège instauré dans l’Est, dans la Province du Nord-Kivu et de l’ITURI, malgré la promesse du Chef de l’État, celle de s’installer dans cette partie du pays pour stopper l’agression Rwandaise via les M23 d’une part et des ADF en particulier.

Depuis qu’il s’était exprimé ainsi, sa famille était victime des attaques ciblées. Lui-même, était plusieurs fois menacé. La Commission Nationale des Droits de l’Homme, CNDH en sigle, a dénoncé dernièrement cette pratique des traques pour des faits liés à l’opinion :

« Ce qui était une émission ou un point de vue d’un citoyen sur la situation de l’Est s’est transformé à une question de vie ou de mort indique le président de la CNDH, Monsieur Paul NSAPU qui a condamne également la force du progrès de l’UDPS qui de fois, est utilisée pour s’attaquer à toute personne qui donne un avis contraire au pouvoir ».

Contacté pour sa part, l’un de ses collègues sous anonymat révèle cependant que, son ami fut plus de deux fois convoqué par sa hiérarchie professionnelle pour savoir pourquoi a-t-il donné son point de vue à un média qui fait le micro baladeur. À cet effet, MANSILA Dieu Merci avait reçu une lettre de demande d’explication après laquelle, ses primes furent confisquées. Depuis, la dernière convocation, sa famille ne l’a pas revue jusqu’à ce jour.

Très préoccupé, le Bureau Conjoint des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme BCNUDH en sigle a dernièrement lors de sa dernière conférence hebdomadaire de presse au QG de la MONUSCO évoqué certains cas qui nécessitent l’attention des autorités compétentes du pays notamment celui de MIKE MUKEBAYI et Jean Marc Kabund, Me Peter Mbala le NZOYI de FATSHI gardés en prison de Makala et de Kasapa sans procès. Par conséquent, le BCNUDH a exigé également des enquêtes sérieuses dans l’assassinat en Aout dernier de l’ancien Ministre de Transport et député national Chérubin OKENDE. La détention arbitraire du Journaliste Stanislas BUJAKERA devra être justifiée malgré sa relaxation. La fuite du journaliste PERO LUWARA vers l’étranger et la disparition mystérieuse de MANSILA Dieu Merci en ont l’exemple parfait de l’institutionnalisation de l’intolérance politique emmenant à la mort a indiqué cette organisation des droits de l’homme des Nations-Unies.

Dans son monitoring, la BCNUDH précise qu’avec cette situation, la République Démocratique du Congo vit l’un des pires moments depuis son indépendance. La liberté d’opinion est réprimée, la liberté de la presse mise en mal, la corruption gangrène toutes les institutions magré la nomination de Constant Mutamba au ministère de la justice, l’insécurité et l’assassinat des adversaires politiques battent leur plein.

Et, pourtant, l’avènement au pouvoir du régime FATSHI a suscité beaucoup d’espoirs.

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