Manque à gagner de 80 millions $ au FONER: le Dg Pierre Bundoki met les bouchées doubles
Dans un communiqué parvenu ce jeudi 30 avril 2024 à times.cd, le Fonds national d’entretien routier (FONER), a déploré 80 millions de dollars de manque à gagner a cause de la fraude et du coulage. A cet effet, le directeur général, Pierre Bundoki insiste sur sa ferme détermination à utiliser tous les moyens nécessaires pour remettre FONER dans ces droits.
La Direction Générale du FONER indique aussi qu’elle est passée à la phase publique de son action pour stopper le coulage des recettes de la Redevance FONER sur les lubrifiants et carburants terrestres dans la Province de l’ituri.
En outre, la Direction Générale du FONER révèle que, suivant les différentes analyses réalisées, corroborées par les observations de la Société Civile locale notamment, il fait savoir un important manque à gagner sur la perception des redevances sur les importations des produits pétroliers dans l’ex-Province orientale pour la période allant de 2016 à ce jour.
Dans ce même communiqué, elle souligne que suite aux efforts entrepris au cours des années n’ayant pas abouti jusqu’à ce jour, elle a entamé une action systématique en trois volets :
L’enquête de terrain, pour identifier et cibler les principaux opérateurs économiques en infraction. Une première mission du FONER avait été envoyée à cet effet;
La mise en demeure pour initier formellement l’action de recouvrement;
La transmission des dossiers des récalcitrants aux services de police judiciaire et d’intelligence économique, dernière étape avant les recouvrements forcés.
C’est dans cette optique qu’au cours de la présente mission, le FONER est accompagné par la DGDA, service percepteur pour son compte, et l’APLC qui de l’instruction judiciaire avant transmission. Les montants en cause sont évalués à 80 millions de dollar de 2016 à ce jour.
Par ailleurs, le FONER précise qu’il a la ferme intention de récupérer les sommes concernées auprès de toutes les personnes impliquées avec l’aide de tous les services civils, policiers et militaires, pour la résolution rapide de cette situation qui diminue fortement sa capacité d’intervention pour le financement de l’entretien routier à travers le pays.