La députée Tania Mokolo regrette le manque de temps à consacrer au débat sur le budget 2024
Après l’adoption de la loi de finances exercices 2024, la députée nationale Tania Mokolo Ndjoli, élue de la circonscription électorale de Mankanza, dans la province de l’Equateur, regrette que la plénière n’a pas eu toute la latitude de débattre à fond sur ce texte de loi.
« En tant qu’élue de la circonscription de Mankanza, je dois dire que le débat nous a laissée sur notre faim. Il y a beaucoup points pour lesquels on aurait bien creusé davantage, mais faute de temps, c’est la dernière législature, nous courons vers les élections du 20 décembre prochains et on n’a pas eu suffisamment de temps de développer, il y a la question de la paie des enseignants de ma circonscription qui reste en suspens, le retard, d’autres ne sont pas payés, la grève du personnel de santé ainsi que des noms du personnel de santé qui disparait des listings ».
Et pour elle, le gros point noir que laisse cette législature finissante au niveau de sa circonscription électorale, c’est la réalisation des ouvrages dans le cadre du Programme de développement local de 145 territoires dans le territoire de Mankanza.
« Où passe l’argent, qu’est-ce qui est fait ? A Mankanza, les travaux n’avancent pas en comparaison avec certains autres territoires où il y a eu réception des bâtiments. Nous avons espoir de revenir à la prochaine législature pour creuser davantage toutes ces préoccupations », dénonce l’élue de Mankanza.
A côté de tous ces soucis, il y a aussi ce problème des administrateurs des territoires dont la plupart de perçoivent pas les frais de fonctionnement et sont abandonnés à eux-mêmes.
« Et nous allons aux élections avec des populations qui sont dans la survie. Malheureusement, c’est clôturé et la loi de budget est envoyée au Sénat », regrette-t-elle par ailleurs.
Avant de renchérir en ces termes : « En tant que députés nationaux, nous sommes les fusibles des ministères auprès de la population. C’est nous qui rendons compte alors que nous ne sommes pas l’exécutif. Nous sommes obligés de pousser l’exécutif à pousser au mieux son travail jusqu’à la fin de notre mandat ». Et ce, avant de prendre rendez-vous avec ses électeurs en décembre prochain.
La Rédaction