RDC : Enième scandal dans le dossier du Rapport de la Commission de révisitation des titres forestiers en RDC
Lors d’une réunion tenue avec les membres de la Commission de revisitation des titres forestiers mercredi 07 juin dernier, la Ministre d’État, Ministre de l’Environnement et Développement Durable, Eve BAZAIBA MASUDI, qui a du reste présidé celle-ci, a donné des instructions aux membres de cette Commission pour reconduire les conclusions du faut rapport dénoncé précédemment par les organisations de la société civile.
Selon nos sources, elle a insisté particulièrement sur le maintien de la résiliation des contrats de la Société TRADELINK SARL et tant d’autres, alors que les conclusions contenues dans le rapport initial présenté au Cabinet du Ministre faisaient état de la réhabilitation des contrats de concession forestière conservation de la Société TRADELINK en question.
L’acharnement de la Ministre d’Etat sur les contrats de TradeLink s’explique par le fait qu’elle tient à s’attribuer les Concessions de la Société TRADELINK, à travers FORFA dont qui serait gérée par sa sœur dont le nom sera révélé dans nos prochaines publications, renseigne nos sources.
D’après les mêmes sources, les contrats attribuant les Concessions de la Société TRADELINK dans la Province de la TSHOPO à la Société FORFA ont même déjà été. Signé mais non encore publiés. La Société FORFA (Forest for Restoration et Amenagement, FORFA en sigle) dont la gérante se trouve être par hasard la sœur de Madame la Ministre d’Etat travail en collaboration avec la Société ERA-CONGO, filiale de Wildlife Works, dont le représentant Congolais, un certain Jean Robert aurait signé un accord de partenariat avec la Ministre d’Etat pour lui obtenir des acheteurs de crédit par Carbon sur le marché international.
Il y a lieu de rappeler que, certains membres de ladite Commission avait apposé leur signature sur le rapport falsifié et publié par le Cabinet de la Ministre d’Etat, sous pression de celle-ci et de son Secrétaire Général qui appelé chacun d’eux en le menaçant de sanction en cas de résistance ou de refus. Il s’agit en l’espèce des membres de la Commission relevant de son administration.
Outre les menaces de sanctions pour les membres de la commission relevant de l’administration du Secrétaire du Général à l’Environnement et Développement Durable et les signatures sur ce rapport falsifié des autres membres de la Commission ont été arrachées moyennant une rémunération de 50$ au lieu de 500$ initialement promis pour ce faire.
La volonté de résilier les contrats de TRADELINK SARL et de les réattribuer à d’autres sociétés soulève des interrogations quant à la légitimité et à l’équité de ce processus. Il est essentiel que les décisions relatives à la gestion des ressources naturelles soient prises de manière transparente et inclusive, en impliquant toutes les parties prenantes, y compris les communautés locales et les organisations de la société civile.
Le gouvernement congolais a ainsi l’occasion de démontrer son engagement en faveur de la transparence et de la démocratie en intégrant pleinement les préoccupations de la société civile dans ce genre de processus.
Contacté par notre rédaction, les organisations de la Société derrière cette dénonciation demandent au Président de la République, Chef de l’Etat et au Premier Ministre, Chef du Gouvernement de prendre en compte ces révélations et mettre en place les mécanismes de contrôle et de protection des membres de cette commission mise en place par le Gouvernement, afin de leur permettre d’examiner les recours introduits par les Concessionnaires en se fondant sur les éléments contenus dans le rapport initial sans tenir compte des pressions et intimidation faites par la Ministre d’Etat.
Affair à suivre.