Visite de PG de la CPI en RDC: l’ambassadeur Arthur Kayumba fixe l’opinion

Ainsi donc, la Rédaction de Times.cd, a reçu au bout de fils téléphonique le jeudi 01 juin 2023, Monsieur l’ambassadeur, Arthur Kayumba, l’un des rédacteur du Projet de résolution des Nations-Unies sur la création d’un, Tribunal Pénal International pour les crimes perpétrés en RDC, et ancien rapporteur général au Cadre de la Concertation Nationale de la Société Civile en RDC, un grand témoin sur les crimes perpétrés au pays. Cette interview, a pour principal menu, la visite de Procureur général de la Cour Pénale Internationale, depuis le lundi dernier 29 mai 2023.

Cette visite de PG de la CPI, est saisi dans son bond par les ONG des droits humains, la société civile, comme occasion de présenter leurs mémorandums sur le crime de guerre, crime contre l’humanité, la violence faite à la femme et à la jeune fille, génocide des congolais par le Rwanda de Paul Kagame à travers ses sbires M23, mais aussi toutes formes de formes sur la dégradation de la dignité humaine commises au pays. Il peint point par point l’évolution du projet d’un éventuel TPI pour Congo- Kinshasa. Mais, il a tiré à balle réelle les affres rwandaises avec munition en sommation ouverte.

Pour lui, le M23 et la Codeco, l’ADF et les autres milices, pris comme des suppôts de nos ennemis, soit-disant nos voisins, leurs responsables doivent répondre respectivement à la barre de c’est Tribunal Spécial, même leurs commanditaires respectifs.

La RDC, en tant que Etat- membre de la CPI, doit profiter équitablement toutes prérogatives de » Statut de Rome « . Ce passage doive être le moment fort de l’interpellation des Nations vis-à-vis des crimes perpétrés au pays de Lumumba. Karim Khan, n’etait pas en pèlerinage au pays, sinon à un voyage d’inspections de faits visiblement démontrable et reconnus par les Nations. Il doigte la France en cause son hypocrisie qui empêche jusqu’à aujourd’hui la mise en pied de cette instance. Et, appelle à l’ ONU via son organe décideur qui est le Conseil de Sécurité, d’agir de même tremplin partout. Il doit mettre le pied aux leviers comme il est fait en Ukraine, au Rwanda assassin, à la Yougoslavie et au LIban. Les forfaits commis à la RD- Congo vont pesant d’or sur l’établissement de TPI, apprend-on au cours de notre echange avec monsieur Arthur Kayumba.

Suivez l’intégralité de l’interview

Times: M. Arthur Kayumba, vous êtes l’un des rédacteurs du Projet de résolution des Nations-Unies sur la création d’un, Tribunal Pénal International pour les crimes perpétrés en RDC, en quoi ce passage de PG de la CPI, M. Karim Khan en RDC, depuis ce lundi 29 mai 2023, en vous ticke ?
 

AK: entant qu’Etat-partie au statut de Rome, nous nous attendions à un geste plus ferme de la part de la CPI, allant au-delà de la symbolique et des usages diplomatiques. Tout en saluant, la signature d’un accord de coopération entre la RDC et la CPI en lien avec la feuille de route sur la lutte contre l’impunité en RDC, et les perspectives d’avancement de la stratégie nationale de poursuite des crimes ; il faut dire que notre perspective était telle que la cour pénale internationale puisse activer ses protocolaires d’accélération de l’enquête sur les crimes internationaux en cours de perpétration en RDC par les militaires Rwandais de RDF agissant sous couvert du mouvement génocidaire du M-23. Les crimes de génocide, d’agression, de guerre et contre l’humanité sont de plus en plus documentés, et qu’il étonnant que la cour pénale internationale prenne du temps pour enquêter et lancer le mandat d’arrêt international contre les auteurs de ces crimes dont le Président Paul Kagamé du Rwanda. Autant que la cour a agi ainsi avec célérité pour ce qui concerne la situation des conflits armés en Ukraine, il est convenable de procéder ainsi pour le Congo-Démocratique.

Times: peut-on parler d’une coïncidence ?

AK: non, d’autant plus que le Gouvernement de la République par Mme la garde des sceaux ainsi que les experts des nations unies ont multiplié des sonnettes par des canaux formels pour attirer l’attention de la cour pénale internationale sur la perpétration continue des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. A titre d’exemple, il est de plus en plus établi qu’un génocide a été commis à Kishishe par les militaires Rwandais de RDF agissant sous couvert du M-23. Composé essentiellement des Tutsis. Ces militaires sont accusés d’avoir massacré les populations civiles de Kishishe en raison de leur appartenance à la communauté Hutue. Inutile de revenir sur des actes d’agression documentés et revendiqués par le Gouvernement Rwandais. Les faits sont là.

  1. C’est occasion pour la société civile congolaise de présenter le rapport Mapping à la table de PG de la CPI?

AK: Le Rapport Mappping est accessible à tous, mais le Conseil de Sécurité a refusé de le valider. Mais le fait pour la Cour Internationale de Justice de l’évoquer dans le cadre procès RDC- Ouganda, signifie que ce rapport peut être désormais évoqué dans les juridictions nationales et internationales.

Times: Monsieur Arthur, internationalement, vous êtes reconnu comme la voix de sans voix de la protection des enfants dont vous êtes l’ambassadeur ici, quel votre plaidoyer auprès de la table Karim Khan?

AK: tout à fait je reste très préoccupé par la détérioration de la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire oriental due aux violences armées. Nous avons des informations selon lesquelles des enfants sont utilisés à des fins de guerre. Vous le savez que moi, de milliers d’enfants sont contraints d’abandonner les salles de classe puisque leurs milieux de vie est en proie aux conflits armés. Par ailleurs, parmi les femmes victimes des violences sexuelles pendant les conflits, figurent les jeunes filles de moins de 19 ans. Cet ensemble des choses viole fondamentalement les droits de l’enfant.

FBI: à quel niveau vous proposez la coopération entre l’État, la société civile et la CPI en matières de crimes de guerre, viols des femmes, crime contre l’humanité et l’Holocauste des enfants pendant la guerre ?

AK: la coopération CPI-Etat –Société Civile est un principe érigé par les instruments de la cour, en ce que les organisations de la société civile ont aussi qualité pour saisir la cour pénale internationale. Seulement il faut le renforcement des capacités des organisations de la société civile dans l’organisation des enquêtes, de la documentation et de la saisine. Il faut noter surtout que la justice internationale n’intervient que lorsque le système judiciaire national est déficitaire, c’est qui signifie que la RDC ne sera pas éternellement dépendante de la CPI. Et d’ailleurs de rappel, les juridictions nationales, à partir des cours d’appels sont compétentes pour connaitre les crimes internationaux.
FBI/ Crime à Ituri, la société civile delà, a présenté lors de la visite de PG de la CPI dans ce coin, le plaidoyer de crimes commis par les milices, est -que vous espérez à un lendemain meilleur, afin de préparez les crimes?

AK: la seule recommandation repose en ceci : guerre par la guerre, restauration de l’autorité de l’Etat, relèvement communautaire, stabilisation et justice transitionnelle.

Times: quelles sont les étapes abouties en terme des réalisation du Projet de l’installation de TPI en RD- Congo?

AK: Je dois reconnaitre que la démarche n’a pas évolué comme on l’espérait. Il faut rappeler qu’après la rédaction du projet de résolution des nations unies portant création d’un tribunal pénal international pour le Congo, nous avons demandé au Gouvernement Français de le porter au Conseil de Sécurité des Nations Unies, comme il est de tradition pour toutes les résolutions concernant la RDC. Et jusqu’à ce jour le projet stagne aux affaires étrangères Françaises.

Times: c’est projet doit essentiellement basé sur le rapport Mapping?

Le projet de résolution des nations unies relatif tribunal pénal international pour le Congo d’abord valide le Rapport Mapping qui fonde sa compétence matérielle de base, ensuite étant sa compétence sur tous les crimes internationaux commis après 2003 à ce jour. Et donc il ne sera jamais tard et surtout que les crimes internationaux ont caractère imprescriptible.

Times : Quel est la part de l’État congolais sur l’évolution dudit projet ?
AK/ C’est qu’il y a une faible implication Etatique au niveau national, mais il faut aussi avouer que la tergiversation se trouve surtout dans le chef des Etats membres du Conseil de Sécurité dont la France.

Par delà, la rédaction s’est intéressé de M. Arthur Kayumba, un acteur infatigable dans le combat contre le crime de guerre, crime contre l’humanité, la détérioration des droits humains, Droits de l’homme et mais aussi la préconisation de chartes des droits des Enfants. Afin de le lui posé des questions sur le passage de Karim Khan en RDC, une visite pris comme une hameçon auprès de la Société Civile. Mais aussi une opportunité pour les congolais de faire des vives voix contre toutes sortes de forfaits commissent au pays par nos bourreaux à un temps record. Comme la Liste Schindler, nous adressons aujourd’hui la longue de l’holocauste des compatriotes et le pogroms de nos minéraux par nos voisins- jaloux dont l’ Ouganda et le Rwanda.

Barca Horly Fibilulu

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