Rdc: ré-visitation des titres forestiers, Eve Bazaiba au banc des accusés
Plusieurs organisations de la société civile, les espèrs voir même les médias avaient récemment soulevé des allégations de trafic présumé de décisions qui relève du secteur de l’Environnement en RDC, notamment le cas du rapport de ré-visitation des titres forestiers en République Démocratique du Congo (RDC).
Ces allégations ont été confirmées par la publication sur le site Web du Ministère de l’Environnement d’un rapport de la ré-visitation des titres forestiers, qui aurait été élaboré par la Commission de ré-visitation des titres, en dépit de l’absence de certaines signatures des membres de la commission, renseigne le document qui était bien avant signé par toutes les parties prenantes de la commission.
Les différentes sources proches du dossier attibuent ceux qu’ils qualifient de passage en force à la Ministre d’Etat, Ministre de l ‘Environnement et Développement Durable.
Plusieurs sources renseignent que l’analyse du rapport révèle les éléments suivants : l’absence des signatures de certains membres de la commission de ré-visitation des titres forestiers, qui ont refusé de pactiser à l’altération du contenu du vrai rapport élaboré à l’issue des travaux de la commission. Il en est ainsi en effet du cas concernant du Coordonnateur adjoint de cette commission, Mr. Delly TSHIOMA, Membre de la Présidence de la République.
D’autres experts comme Guy Landu qui ont signé sous réserve, par pression des membres du Cabinet du Ministère de l’Environnement agissant sous l’instruction de la Minstre d’Etat.
L’omission intentionnelle des noms de certains membres de la commission qui ont officiellement été désignés par arrêté et ayant effectivement pris part aux travaux de la commission de ré-visitation et d’élaboration du rapport qui en résulte, mais qui n’ont pas signé cette version du rapport publié par le Ministère de l’Environnement. C’est le cas du représentant de l’agence Nationale de Renseignements(ANR)
L’omission des fiches d’analyse des données utilisées par les experts pour noter (quoter) chaque dossier traité. Ces fiches sont un élément clé permettant aux experts d’aboutir à une conclusion scientifique.
Ces allégations de trafic du rapport soulèvent des questions importantes quant à l’intégrité des initiatives de la Ministre d’Etat, Ministre de l’environnement dans le secteur de la forêt, et remettent en cause les efforts du Président de la République pour construire un État juste et respectueux des principes de bonne gouvernance.
De ce qui précède, il s’en suit que le rapport publié par le Ministère est manifestement un faux par conséquent, les membres de la Société civile que nous avons contacté suggèrent au Premier Ministre, Chef du Gouvernement
d’instruire la Ministre de l’Environnement de pulbier le vrai rapport établi par les experts à l’issue des travaux et de faire diligenté le cas échéant, par des services compétents, une enquête approfondie pour que soit connu les raisons qui ont motivé les signataires de ce faux rapport à procéder ainsi.
Ci-dessous l’extrait du rapport trafiqué et non validé par toutes les parties prenantes à la commission.