Snel: Le Dg Fabrice Lusinde étincelant devant les élus nationaux
Le déficit de l’énergie électrique constatée à Kinshasa et dans plusieurs villes de la RDC a fait objet d’un long débat vendredi 7 avril à l’Assemblée nationale. Cette séance fait suite à la question orale avec débat addressée au patron de la Société nationale d’électricité (Snel), Fabrice Lusinde, les députés voulaint connaitre les causes de ce déficit énergétique.
Pour ce deuxième round du vendredi qui intervient après celui du mercredi 5 avril dernier fut une occasion pour le Directeur Général de la SNEL, Fabrice Lusinde d’épurer toutes les préoccupations des élus du peuple quant à son secteur.
Ce dernier ne s’est pas fait prier pour justifier même le bilan, très catastrophique, de son prédécesseur.
Cependant, Fabrice Lusinde veut faire de la vision du Chef de l’état dans ce secteur de l’énergie une réalité en imprimant une nouvelle marque de gestion liée au changement de paradigme pour produire des nouveaux résultats à la SNEL.
A cet effet, le Dg de la SNEL a édifié les élus légumes du peuple congolais par des révélations comme quand il rapporte que « 20% de l’électricité que le pays consomme sont importés, 100% des produits pétroliers sont importés. Chaque jour, 90% de l’énergie consommée dans nos foyers sont constitués de la braise ou du bois»
Il a, également, souligné que « le déficit de la production est l’une des principales causes du délestage. Fabrice Lusinde estime que l’installation des compteurs de prépaiement dont 95.639 déjà installés à Kinshasa est une solution capitale.
En noutre, le N1 de la Snel n’a pas laissé à côté l’épineux problème de l’éclairage public. A ce sujet, il a rappelé aux représentants du peuple que le protocole d’accord entre la SNEL et Kinshasa est vieux de 10 ans.
C’est le cas concernant les pannes à répétition à Inga à cause de la Centrale d’Inga 1 vieille de 51 ans:
« La centrale d’Inga 2 a déjà 41 ans d’existence. On peut donc noter la vétusté des matériaux qui peuvent constituer une obstruction à la bonne marche de la SNEL pour servir correctement ses clients.
Les pannes à répétition sont causées principalement par les avaries des pièces des groupes III et VI dans les 2 Centrales. Conséquence : accentuation du délestage et offre déficitaire. Pour y remédier, le programme de réhabilitation de six machines se poursuit », a-t-il indiqué.
Parmi les interventions des députés nationaux à l’hémicycle sur la desserte en électricité, voici seule Geneviève Inagosi:
« Je dis que trop de contrôle, tue le contrôle. Avec toutes ces enquêtes, vous ajoutez une interpellation. Et ce qui choque est que même les membres de la commission d’enquête sont en même temps signataires de l’interpellation. Comment on peut initier deux contrôles en même temps pour quelqu’un qui vient en plus d’arriver ? Ça ne fait pas sérieux pour notre chambre. Moi personnellement, je ne connais pas ce DG. Mais cette interpellation salit notre chambre puisque nous apprenons dans les couloirs qu’on lui reproche d’être proche de l’ancien premier-ministre Matata Ponyo », a-t-elle ajouté.
Pour sa part, le député René Bofaya, tous les faits reprochés à ce DG datent de 2019.
« A moins qu’on me dise que la révolution cherche à manger ses propres enfants. Celui qui était DG quand l’actuel était DGA a été arrêté et il me semble qu’il a été acquitté de toutes les charges retenues contre lui », a-t-il fait savoir à notre rédaction.
Dans ses réponses à la plénière du mercredi dernier, le DG de la SNEL se plaignait déjà de manquer de temps de se mettre au travail à cause des interpellations qui pleuvent sur lui depuis sa nomination à la tête de la Société Nationale d’Électricité.
Rédaction