Des militaires engagés dans la traque contre les groupes armés dans la région de Beni sont ordonnés de ne plus autoriser l’accès des civils à leurs campements pour des raisons de sécurité
C’est l’une décision issue des échanges entre les généraux majors Camille Bombele et Kayanja Muhanga, respectivement coordonnateur et coordonnateur adjoint des opérations menées conjointement par les Forces armées de la RDC (Fardc) et les Forces de défense du peuple Ougandais (Updf), auxquelles celui des opérations Sukola 1, le général de brigade Kasongo Maloba a été associé, à Kalembo dans le secteur de Ruwenzori, territoire de Beni au Nord-Kivu, le jeudi 29 septembre 2022.
Cette rencontre a lieu pendant que les forces de deux armées pilonnaient des positions des Forces démocratiques alliées (ADF) dans la brousse, autour de la commune de Bulongo, d’où ils seraient venus le matin du même jour pour attaquer une position des Fardc.
C’était une attaque de représailles au vu des pertes subies par l’artillerie, indique le lieutenant-colonel Mak Hazukay MONGB, Porte-parole des opérations « Shujaa », impliquant les deux forces armées.
Pendant l’attaque, un militaire congolais est tombé à côté d’une civile, ce qui a poussé ces autorités, de prendre cette décision drastique, ajoute-t-il.
Il faut préciser que, des militaires vivent avec leurs dépendants dans des positions, ce qui ne les épargne pas de dégâts lors des attaques des assaillants.
Nombreux ont déjà perdu leurs femmes et enfants dans des circonstances pareilles, voire leurs enfants emportés en brousse par ces rebelles en perte de vitesse.
Siro MIDI