crise sécuritaire dans l’Est de la RDC : Félix Tshisekedi opte pour soutenir l’armée congolaise
Dans un contexte de tension croissante à l’Est du pays, le Président Félix Tshisekedi a pris des mesures fortes pour recentrer les ressources nationales sur la défense et la souveraineté du pays. En limitant les dépenses publiques et en imposant une stricte discipline budgétaire, le gouvernement entend mobiliser tous les moyens possibles face à l’agression rwandaise.
Une Politique d’Austérité en Période de Conflit,
Lors de son discours à la nation le 29 janvier, Félix Tshisekedi a annoncé une série de restrictions financières destinées à soutenir l’effort de guerre. Ces décisions visent à éviter le gaspillage des ressources et à assurer que l’argent public bénéficie en priorité aux secteurs essentiels, notamment l’armée et la sécurité.
Les principales mesures adoptées comprennent :
Restriction des dépenses liées aux missions et évacuations sanitaires à l’étranger, sauf en cas d’absolue nécessité.
Gel des augmentations salariales et des avancements dans la fonction publique pour un an, à l’exception des forces armées et de la police, prioritaires en cette période de crise.
Réduction du train de vie de l’État, avec une exigence de propositions concrètes dans un délai de 72 heures pour revoir les frais de fonctionnement de la présidence, du parlement, du gouvernement et d’autres institutions publiques.
Baisse des rémunérations des hauts responsables, y compris les mandataires publics et les membres des cabinets politiques et judiciaires.
Un Signal Fort en Période de Guerre,
Ces mesures témoignent d’un recentrage des priorités nationales sur la souveraineté et la défense du territoire. En prônant une gestion plus stricte des finances publiques, Félix Tshisekedi envoie un message clair : chaque franc congolais doit être utilisé de manière stratégique pour garantir la sécurité et la stabilité du pays.
Reste à voir si cette politique d’austérité sera suffisante pour accélérer le renforcement des forces armées et stabiliser la situation à l’Est. Ce choix de rigueur budgétaire marque cependant un tournant dans la gestion de l’État congolais en période de crise.
La rédaction